Pour te faire plaisir, c’est ce qu’elle dit. Et toi, qui habituellement remettrait la personne qui te sort une stupidité pareille à sa place, tu ne fais que lever les yeux au ciel, sans relever. Parce qu’elle a raison, dans un sens, ça te fait plaisir de l’entendre réagir. Elle a ce petit piquant particulier qui te fait bien plus rire qu’il ne t’énerve. Si tu t’étais imaginé ça un jour, mon vieux… Tu es presque certain que certains trouveraient de quoi t’en faire baver mais pour l’instant tu n’as pas envie d’y réfléchir.
C’est donc en silence que tu montes sur ton étalon et que vous traversez les bas quartiers de Widerstand. Si tu regardes devant toi, tu ne fais absolument pas attention aux gens et aux bâtisses, qui t’ont toujours particulièrement déplus. Si ça n’avait été que toi, le QG ne se trouverait pas dans cet endroit aussi sale qu’écœurant. Puis finalement tu trouves les mots pour répondre à sa remarque et bien entendu, comme à chaque fois que tu lui donnes une réponses, elle surenchérit et te tire un soupire, encore.
« Je m’inquiète de ce qu’on pourrait dire de moi si une jeune femme de bonne famille ne rentre pas chez elle parce qu’elle a été blessée par son supérieur. Si votre père n’a plus rien à faire avec l’armée, sa voix a toujours une certaine influence sur les militaires et le Ministre des Armées. J’ai bien assez à penser pour ne pas devoir aller lui rendre une petite visite même si je suis certain que vous aimeriez voir ça. »
Il faut dire, Léandre, que tu es déjà plus gradé que son paternel ne l’a jamais été, mais qu’en plus tu as une manière de te confronter aux gens qui est particulièrement visuel. Si beaucoup se dégonflerait devant le père Jakobsen, tu sais que tu n’hésiterais pas un instant pour lui rappeler sa place et probablement l’humilier juste assez pour que lui aussi te déteste. Vous traversez maintenant le bon et tu te détends un peu sur le dos de Kimaira parce que vous arrivez dans des quartiers que tu apprécies déjà plus. Tes yeux vont et viennent, s’abreuvent du calme de la nuit pour te refaire des forces, alors que tu l’interroges sur ta présence près d’elle. La réponse qui vient te fait ramener les yeux sur elle. Elle ne te surprend plus autant maintenant, mais tu mentirais si tu disais ne pas apprécier sa réponse.
« Rustre et arrogant… Voilà un avis que mon cousin doit partager. Tu as un ricanement moqueur, pas gêner pour un sou de l’image que tu peux renvoyer. Nous ferons donc connaissance, si vous continuez à penser cela de moi. Je sens que notre coopération ne fait que commencer, Lieutenant. »
Tu le penses, et toi qui te retrouves souvent face à tout le monde, seul, devant tenir la bar seul, tu apprécies de te dire qu’elle semble toujours vouloir se dresser comme un soutien, et un jour sûrement une concurrente. Finalement, c’est en sentant son poids venir reposer petit à petit contre toi que tu te rends compte qu’elle ne ment pas.
« Vous ne craignez pas que je vous utilise ? Tu finis par demander tout à coup, ne pouvant réfréner ta curiosité. À voir comment vous êtes, maintenant, vous semblez… en pleine confiance alors que je vous ai prouvé que j’étais plus fort que vous sur bien des points. Et tes chevilles n’enflent même pas, d’ailleurs. Je ne m’explique pas si vous êtes naïve, facilement manipulable ou si vous ne me dites pas tout. »
Les maisons défilent et il n’y a plus personne dans la rue maintenant. Tant et si bien que lorsque tu te présentes devant la muraille qui sépare le Centrum du Vieux Quartier, les miliciens t’ouvre le passage sans même t’arrêter parce qu’il n’y a que toi pour arriver à cette heure sur un cheval blanc.
« Par où allons-nous ? »
Dans mon sac.
Inventaire:
Gif : Messages : 223Age : 39 ans.Situation : Divorcé.Métier/Escouade : Major des Forces Armées.Zone libre : Cheval : Khímaira, un étalon dans la force de l'âge, qu'il a clairement choisi parce qu'il est d'un blanc parfait.Multicompte : Léandre, Sasha, Cosmo, Laszlo, Alyth & Kanaan.Points : 3364 On y revient, à son père. Et tu comprends Léandre, que cet homme a un comportement que tu trouves parfaitement écœurant. Si ton propre paternel avait osé se comporter de cette façon avec Enyo, il ne serait plus de ce monde pour continuer. Il a été dur, et tu t’es opposé à lui plus d’une fois, mais fort heureusement il n’a jamais traité ta soeur de cette manière.
« Je vois le genre du personnage, en effet. Que tu marmonnes tout doucement. Puisque vous ne voulez pas que je m’en mêle, je ne le ferai pas… pour l’instant. »
Pour l’instant. Parce que tu as confiance en elle pour qu’elle finisse un jour par se dresser contre lui d’elle-même. Aussi parce que tu n’as pas envie de venir créer des remous dans l’organisation des Forces Armées et que tu as d’autres choses en tête. Un jour, pourtant, il se pourrait bien que tu viennes voir ce qu’il en est… pour le simple plaisir de vérifier si la jeune femme est parvenue à s’en défaire elle-même. Oui, tu veux surveiller ça, un peu comme un mentor regarde son rejeton s’endurcir.
« Je n’ai pas envie de montrer aux gens que je suis “sympa”... Tu grognes à sa remarque. Mon caractère habituel me va très bien, et je vous remercierai de ne pas aller le ternir en racontant notre après-midi ensemble, où je pourrais vouloir tout effacer moi-même. »
Ah, et bien on peut s’amuser avec toi, Léandre, mais tu viens de lui rappeler d’un seul coup qu’il ne faut pas dépasser une limite qui est aussi nébuleuse qu’invisible. Tu l’observes, tu la laisses avaler la froideur de ta réponse, avant de passer à autre chose. Et cet autre chose, c’est de savoir jusqu’où elle te fait confiance et ce qu’elle a compris de toi. Tu pourrais provoquer un scission par cette question, lui faire peur et l’éloigner, mais non. Bien sûr que non. Galatéa Jakobsen semble avoir réponse à tout.
« Je vois. Tu articules lentement en allant directement fouiller ses yeux pour savoir si elle est si franche qu’elle semble le prétendre. Quant à l’opposé, je n’ai pas exclu la possibilité que vous tentiez de vous servir de moi. Tant que je le tolère, profitez-en. Je n’imagine pas la coopération comme autre chose que deux personnes qui se manipulent et s’utilisent l’un l’autre. Elle se penche, effleure quasiment tes lèvres, ne te tirant qu’un léger sourire moqueur. À d’autre, Miss Jakobsen ! Vous avez un but, j’espère bien que vous ne vous en laisserez pas détourner par quelque chose d’aussi ridicule que le charme ou les sentiments. »
Que tu es horrible, quand on y pense. Tu es celui qui ne cesse de la faire tourner en bourrique et de garder cette attitude aussi provocatrice que dans le flirt et tu lui interdis maintenant de ressentir quoi que ce soit pour toi. Enfin… pour d’autres aussi, mais ça c’est simplement parce que tu n’aimes pas que les choses t’échappent et aillent à d’autres que toi. En attendant, tu t’engages dans la rue qu’elle t’indique et tes yeux se détournent d’elle pour observer les bâtiments. Tu te demandes où elle vit et si tu étais tout à fait sincère, Léandre, tu aimerais aussi voir son père pour jauger l’homme qu’elle ne cesse de décrire à demi-mots.
« Vos parents n’ont jamais eu la volonté de vous marier pour dorer un peu plus leur nom ? Tu demandes soudainement. Puisque vous êtes la seconde née et une femme de surcroit, j’entends. »
Dans mon sac.
Inventaire:
Gif : Messages : 223Age : 39 ans.Situation : Divorcé.Métier/Escouade : Major des Forces Armées.Zone libre : Cheval : Khímaira, un étalon dans la force de l'âge, qu'il a clairement choisi parce qu'il est d'un blanc parfait.Multicompte : Léandre, Sasha, Cosmo, Laszlo, Alyth & Kanaan.Points : 3364 Elle n’a pas tort, la petite Galatéa. Si elle s’amusait à aller crier sur les toits comment tu t’es comporté avec elle aujourd’hui, rappeler que tu peux être humain et agréable par moment, tu n’es pas certain qu’ils seraient nombreux ceux qui la croiraient et encore moins ceux qui viendraient ensuite vérifier par eux-mêmes. Ca te tire un mouvement oculaire vers le ciel, parce que tout cela ne te donne pas envie de le tester pour autant. Ceci dit, tu ne réponds pas, pour la simple et bonne raison qu’elle a réussi à avoir le dernier mot.
À la place, tu préfères réagir sur cette histoire de manipulation. Tu le sais, Léandre, que tu n’es pas à l’abris de tomber sur une personne qui veut se servir de toi. Tu le gardes en tête, tu te prépares à, un jour, devoir te retourner contre elle et la repousser à sa place première s’il le faut. Le truc, c’est que tu n’as pas la naïveté de croire que personne ne t’utilise. Tous. Ils le font tous, comme tu ne te gênes avec personne pour en faire autant. Et tu vois, Léandre, de là, tu la provoques pour lui rappeler qu’elle n’a pas à tomber sous ton charme ni celui de quelqu’un d’autre. Et quand tu entends sa réponse, et bien ça te tend dans son dos.
« Pour quelqu’un qui n’est pas douée, vous savez plutôt bien tirer votre épingle du jeu. Tu souffles, contre elle, en l’observant par-dessus on épaule. Au moins, vous savez prendre ce qui vous intéresse. Si les sentiments ne sont pas votre fort, n’oubliez pas de laisser certaines personnes… tu hésites, t’arrêtes, et finis par porter ta main à sa joue pour la tourner un peu vers toi. Prendre soin de ovus, d’une certaine façon. »
Comme toi, Léandre ? Tu ne sais pas si tu es capable de le faire sur le long terme, mais ce que tu as fait aujourd’hui, c’est exactement ce que tu décris. Prendre soin d’elle, d’une manière ou d’une autre, en t’imposant, en la poussant dans ses retranchements. Tu finis par relâcher son visage, sans ne rien prendre de plus et tu t’intéresses plutôt à savoir si elle a échappé à un mariage arrangé ou si elle a si peu de valeur que ses parents ne l’avaient même pas envisagée pour cela. Et la réponse tombe rapidement, te faisant hocher la tête.
« Vous avez bien fait de rester, il n’y a pas meilleur moyen de défaire ce que les autres pensent de vous qu’en leur imposant votre devenir tous les jours. La maison apparaît et quand tu es proche de l’écurie, tu stoppes Kimaira, avant de glisser de selle, et de lui tendre une main pour l’aider à descendre sans la porter de force cette fois-ci. Je suis d’autant plus curieux de vous voir vous hisser jusqu’à ma droite, Galatéa. Le jour où cela arrivera, j’espère que vous me permettrez de voir la réaction de votre famille de mes propres yeux. »
Et concrètement, ce que tu fais c’est ni plus ni moins que de la dresser un peu plus fortement contre sa famille. Tu crées des problèmes, oui, absolument, mais pour une fois, tu n’en es pas l’élément perturbateur. En attendant, quand la jeune femme au sol, tu viens décrocher sa monture et tu lui tends les rênes, avant d’observer la bâtisse puis de lui adresser un sourire calme.
« Reposez-vous, et je vous attends demain matin, de pied ferme, au QG pour les réunions d’organisations de notre prochaine expédition. »
Tu pourrais la laisser sur ces paroles, mais en voyant un mouvement derrière un des rideaux d’une des fenêtres, tu choisis de provoquer un peu la famille de la jeune femme. Ta main s’accroche à sa nuque, et tu te penches vers elle, jusqu’à effleurer ses lèvres et donner l’impression d’un baiser à celui ou celle qui vous surveille.
« On nous observe. Tu lui glisses, en ricanant, avant de te redresser. Bonne soirée ! »
Dans mon sac.
Inventaire:
Gif : Messages : 223Age : 39 ans.Situation : Divorcé.Métier/Escouade : Major des Forces Armées.Zone libre : Cheval : Khímaira, un étalon dans la force de l'âge, qu'il a clairement choisi parce qu'il est d'un blanc parfait.Multicompte : Léandre, Sasha, Cosmo, Laszlo, Alyth & Kanaan.Points : 3364 Ce que son supérieur ignore peut-être c'est qu'il y a une grande différence entre flirter et être capable d'aimer quelqu'un. C'est facile de rentrer dans le jeu de cet homme, ça l'amuse grandement même si ça peut avoir un côté pervers et dangereux. Le danger et l'interdit y sont forcément pour beaucoup pour qu'elle rentre volontairement dans ce petit défi. D'un autre coté, il ne cesse de la tourmenter depuis longtemps, il faut bien qu'elle lui rende la monnaie de sa pièce et le jeu de la séduction est plutôt bien trouvé. Si bien que séduire n'est pas si désagréable. Après tout, il aurait pu la repousser, mettre fin à tout ça, mais il la laisse faire et parvient à surenchérir quand il en a envie. Cela prouve qu'il y trouve son intérêt. Quelqu'un qui s'intéresse à vous... ça ne peut que flatter et vu l'égo du Major, elle doute qu'il puisse dire non à ce genre de chose. Savoir qu'on plait ça à un petit quelque chose qui donne confiance. Aimer, c'est plus compliqué, il faut s'ouvrir et à la première trahison c'est douloureux. Alors que flirter et avoir une relation légère ça ne fait pas de mal, ça permet juste de se sentir bien, de se sentir vivant. Comme en ce moment, le fait qu'il puisse avoir un certain intérêt pour elle lui donne enfin l'impression d'être quelqu'un de presque important. Il se montre doux en lui disant qu'elle devrait laisser "certaines personnes" prendre soin d'elle. Ah bon ? Et qui ça ? Un petit ami ? Un autre flirt ? Ou il ne sous-entend que lui ? Elle resta silencieuse, préférant ne rien répondre pour une fois. L'avenir aura tout le temps de répondre à cette question pour elle.
Le Major à l'air d'être d'accord avec ce qu'elle a fait quand on voulait la marier. Le fait de rester pour prouver qu'elle vaut mieux que tout ça et quelque part se venger. Ceci la fit sourire en coin. Il ne pouvait pas voir son expression sur son visage, mais ça lui donner un air sadique et revancharde. Elle fera payer sa famille et surtout son père pour l'avoir traité comme si elle n'était qu'un misérable insecte. "Le jour ou je renverserais mon père, je vous inviterais pour être au premier loge Major. En fait, je veux que ce soit public, pour l'humilier et lui faire ressentir ce qu'il me fait vivre depuis mon enfance. Vous pourrez vous en délecter autant que moi !" A l'entendre dire ce genre de parole avec forte conviction, on ne peut que comprendre qu'elle ne s'arrêtera pas et surtout qu'elle est bien plus redoutable qu'elle peut le paraitre. C'est le combat de sa vie et elle ne compte pas s'arrêter sauf si la mort la prend avant.
Enfin devant le manoir, il descend et l'aide rapidement à faire de même, son ventre se montre un peu douloureux après le coup qu'elle a prit tout à l'heure, mais ça va. Reprenant les rênes de son cheval, elle l'écoute lui donner rendez vous le lendemain, une nouvelle journée où il prendra un malin plaisir à la retenir pour de nouveau jouer avec elle. Et voilà qu'il s'approche en saisissant sa nuque ? Quoi ? Est-ce qu'il veut de lui même l'embrasser ? Il fait comme si, ces lèvres effleurant les siennes tel un supplice qui ne s'accomplira pas et lui lui murmure qu'on les espionnes. Sa mère... ou son père, elle doute que ce soit Erik qui joue les voyeurs. "Si c'est pour me mettre dans l'embarras, faite le pour de vrai Major Stella !" Elle se met légèrement sur la pointe des pieds et vol le second baiser de la journée à son supérieur se fichant éperdument de ce que son père pourrait penser de ça. Mais elle préfère qu'on l'engueule pour une chose qui a été faite, plutôt que pour quelque chose qu'ils ont cru. "Bonne nuit..." souffle t-elle avant de lui tourner le dos et d'aller en direction de l'écurie pour mettre Ignis dans son box et surtout aller se coucher, car elle a grand besoin de sommeil à présent pour être en forme le lendemain et peut-être regretter ce qu'elle vient une nouvelle fois de faire.
(Fin pour Galatéa, merci pour ce sujet fort en rebondissement ^^)
Dans mon sac.
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Gif : Messages : 456Age : 30 ansSituation : CélibataireMétier/Escouade : Lieutenant - Forces Armées WiderstandPoints : 3570