A croire que tu en as besoin. Qu’il le faut, ne serait-ce que pour évacuer une partie de la pression qu’il s’est accumulée et qui fait surement de toi une véritable cocotte-minute, ces derniers temps. Pas étonnant, Analynn, que tu aies des soucis avec ton sommeil, quand on voit ce que tu t’infliges. Qui est capable d’endurer ça, pendant de si longs jours ? Tu ne t’en serais pas crue capable, honnêtement, et pourtant, tu es tout de même arrivé jusque-là, et il en aura des fallu, des provocations, pour que tu te permettes de ce dérapage. Alors, oui, cette réponse, ce simple « oui » tu le lui offres, parce que, tu le veux, parce que c’est un vrai besoin, que ça à dépasser le stade d’une envie, et que tu te dis qu’à ce stade, tu vas finir par te rendre malade, complètement dingue. Comment est-il possible de désirer une personne à ce point ? Avant ça, tu ne l’aurais jamais cru, mais c’est un fait, la proximité qu’il instaure, presque systématiquement entre vous, ces derniers temps, est en train de te tuer, et après quatre jours sans le voir, tu n’as plus que l’envie de céder, de lâcher prise, d’ouvrir les vannes.
Et une fois que tu l’as décidée, tu ne parviens même pas à attendre quelques secondes de plus, le temps de le laisser t’offrir lui-même ce baiser qu’il réclame, non, tu viens le chercher, tu te redresses pour venir à lui, et tu viens même le retenir de tes jambes autour de lui alors que sa main à lui passe dans ta nuque comme pour définitivement t’empêcher de faire marche arrière. Et c’est presque innocent, comme baiser, les premières secondes – on a dit presque – mais, ça ne dure pas, il se fait rapidement plus pressant, il vient chercher ta langue de la sienne, et dans le même temps, tu sens ses doigts qui glissent sur ta peau, démarrent de ton genou pour s’aventurer sur ta cuisse et remonter plus haut encore, emportant avec eux la robe de nuit que tu portes.
Tu ne regretteras pas. C’est ce qu’il ose venir te répéter, une fois de plus, comme l’autre soir. Et tu sais quoi ? Pour cette fois, tu n’es assurément pas certaine qu’il aura raison. Peut-être qu’en le laissant faire, peut-être qu’en cédant de cette manière, tu t’es condamnée, d’une certaine manière. Il suffit de voir cette sensation de manque, Ana, quatre jours … seras-tu capable de partir, dans trente jours ? A croire que les jeux sont déjà faits, que c’est juste atrocement prévisible.
Ses lèvres reviennent contre les tiennes, et tu sens ses mains qui remontent, encore, toujours plus, jusqu’à pratiquement complètement remonter ton vêtement si fin, ta peau vient rencontrer la sienne, il est aussi bouillant, fiévreux que tu peux l’être et tu ne peux même pas retenir un soupire quand il te presse plus encore contre lui, et qu’il roule sur le côté en t’emportant avec lui. C’est à ce moment-là, Analynn, que tu comprends ce que tu as fait, d’une certaine façon, quand il t’annonce qu’il ne te lâchera plus, pour commencer, mais aussi, et surtout, lorsqu’il décrète que tu lui appartiens, que tu es à lui, à lui uniquement. Tu ne sais même pas comment prendre ça, ma grande, ça t’effraie, surement, mais tu sais aussi que ça vient de nouveau installer en toi un profond sentiment de … plénitude, de plaisir. Du coup, tu décides de ne rien dire, tu ne veux pas gâcher ce moment, alors même que tu ignores si tu cèderas à nouveau, une autre fois, c’est pour ça que tes mains se posent sur lui et que tu retiens, à ta façon, tout comme il le fait, sans chercher à te dégager, juste pour pouvoir t’endormir ici, au creux de ses bras, ton corps tout contre le sien.
Et une fois que tu l’as décidée, tu ne parviens même pas à attendre quelques secondes de plus, le temps de le laisser t’offrir lui-même ce baiser qu’il réclame, non, tu viens le chercher, tu te redresses pour venir à lui, et tu viens même le retenir de tes jambes autour de lui alors que sa main à lui passe dans ta nuque comme pour définitivement t’empêcher de faire marche arrière. Et c’est presque innocent, comme baiser, les premières secondes – on a dit presque – mais, ça ne dure pas, il se fait rapidement plus pressant, il vient chercher ta langue de la sienne, et dans le même temps, tu sens ses doigts qui glissent sur ta peau, démarrent de ton genou pour s’aventurer sur ta cuisse et remonter plus haut encore, emportant avec eux la robe de nuit que tu portes.
Tu ne regretteras pas. C’est ce qu’il ose venir te répéter, une fois de plus, comme l’autre soir. Et tu sais quoi ? Pour cette fois, tu n’es assurément pas certaine qu’il aura raison. Peut-être qu’en le laissant faire, peut-être qu’en cédant de cette manière, tu t’es condamnée, d’une certaine manière. Il suffit de voir cette sensation de manque, Ana, quatre jours … seras-tu capable de partir, dans trente jours ? A croire que les jeux sont déjà faits, que c’est juste atrocement prévisible.
Ses lèvres reviennent contre les tiennes, et tu sens ses mains qui remontent, encore, toujours plus, jusqu’à pratiquement complètement remonter ton vêtement si fin, ta peau vient rencontrer la sienne, il est aussi bouillant, fiévreux que tu peux l’être et tu ne peux même pas retenir un soupire quand il te presse plus encore contre lui, et qu’il roule sur le côté en t’emportant avec lui. C’est à ce moment-là, Analynn, que tu comprends ce que tu as fait, d’une certaine façon, quand il t’annonce qu’il ne te lâchera plus, pour commencer, mais aussi, et surtout, lorsqu’il décrète que tu lui appartiens, que tu es à lui, à lui uniquement. Tu ne sais même pas comment prendre ça, ma grande, ça t’effraie, surement, mais tu sais aussi que ça vient de nouveau installer en toi un profond sentiment de … plénitude, de plaisir. Du coup, tu décides de ne rien dire, tu ne veux pas gâcher ce moment, alors même que tu ignores si tu cèderas à nouveau, une autre fois, c’est pour ça que tes mains se posent sur lui et que tu retiens, à ta façon, tout comme il le fait, sans chercher à te dégager, juste pour pouvoir t’endormir ici, au creux de ses bras, ton corps tout contre le sien.