Quatrième jour. Troisième nuit. Etrangement, tu as compté, juste parce qu’il était là, durant des jours, pour finalement disparaitre autant de temps qu’il en aura passé à la maison. Evidemment, si on te le demandes, tu diras que tu t’en fiches, et que c’est son problème, sauf que tu te rends compte à quel point ça passe vite, trente jours, et à la fois, ces derniers jours t’ont paru atrocement longs, sans que tu ne puisses parvenir à réellement te changer les idées. Au départ, tu avais un comportement complètement normal, tu t’es arrangée avec les domestiques de Léandre, pour que les repas soient moins conséquents, et forcément, ils étaient déjà au courant, par avance, que tu serais seule.
Tu as essayé de penser à autre chose. Tu as essayé de faire des petites choses, à droite, à gauche. Tu es sortie, et ça n’a pas duré plus d’une heure à chaque fois. Pour couronner le tout, la première nuit, tu as mal dormi. Tu ne sais pas bien pourquoi d’ailleurs, tu n’as pas réussi à trouver le sommeil immédiatement, puis quand il est venu, il n’a clairement pas été assez profond pour te permettre de faire une nuit complète, tu t’es éveillée à plusieurs reprises, et au petit matin, tu te sentais épuisée. La seconde nuit a été la même, c’était comme si tu ne te sentais pas à ta place, alors même que tu n’avais jamais eu de soucis pour dormir dans cette chambre. C’est à partir de la troisième nuit, que tu t’es décidée à tenter une expérience … seule dans la maison, tard, en début de nuit, tu es entrée dans sa chambre au lieu de rejoindre la tienne, tu t’es glissée dans ses draps, et à ta grande surprise, tu t’es endormie sans la moindre difficulté.
C’est bien pour ça, Analynn, que ce soir, tu fais la même chose. Tu ne sais pas quand il va finir par rentrer, mais ce soir, il n’est pas revenu, alors, tu t’es dis que tu pouvais recommencer. Dans ta robe nuit – provenant de la bien trop grande quantité de vêtement que tu possèdes, bien à toi, désormais dans cette maison – tu t’es de nouveau glissé dans son lit à lui, ta tête sur son oreiller, blottie au beau milieu des draps, tu t’es laissée envahir par la douce chaleur ressentie lorsque l’on se glisse dans un lit dans lequel on se sent bien, et puis, tu as fermé les yeux, et tu t’es endormie, paisiblement, en quelques minutes seulement …
Tu as essayé de penser à autre chose. Tu as essayé de faire des petites choses, à droite, à gauche. Tu es sortie, et ça n’a pas duré plus d’une heure à chaque fois. Pour couronner le tout, la première nuit, tu as mal dormi. Tu ne sais pas bien pourquoi d’ailleurs, tu n’as pas réussi à trouver le sommeil immédiatement, puis quand il est venu, il n’a clairement pas été assez profond pour te permettre de faire une nuit complète, tu t’es éveillée à plusieurs reprises, et au petit matin, tu te sentais épuisée. La seconde nuit a été la même, c’était comme si tu ne te sentais pas à ta place, alors même que tu n’avais jamais eu de soucis pour dormir dans cette chambre. C’est à partir de la troisième nuit, que tu t’es décidée à tenter une expérience … seule dans la maison, tard, en début de nuit, tu es entrée dans sa chambre au lieu de rejoindre la tienne, tu t’es glissée dans ses draps, et à ta grande surprise, tu t’es endormie sans la moindre difficulté.
C’est bien pour ça, Analynn, que ce soir, tu fais la même chose. Tu ne sais pas quand il va finir par rentrer, mais ce soir, il n’est pas revenu, alors, tu t’es dis que tu pouvais recommencer. Dans ta robe nuit – provenant de la bien trop grande quantité de vêtement que tu possèdes, bien à toi, désormais dans cette maison – tu t’es de nouveau glissé dans son lit à lui, ta tête sur son oreiller, blottie au beau milieu des draps, tu t’es laissée envahir par la douce chaleur ressentie lorsque l’on se glisse dans un lit dans lequel on se sent bien, et puis, tu as fermé les yeux, et tu t’es endormie, paisiblement, en quelques minutes seulement …