Tu es complètement à bout, maintenant. C’est insupportable, tu as l’impression d’être claire dans tes paroles, mais de ne pas réussir à te faire comprendre pour autant, et pourtant, c’est simple, non ? Bien sûr que ça l’est, mais lui, encore une fois, il déforme tout, il ramène tout ce que tu dis à un tout autre sujet encore et ça te donnes envie de le frapper alors qu’en règle générale, tu n’es pas quelqu’un de violent, du moins, pas si facilement. Non mais écoute le, Analynn, avancer le fait qu’il peut parfaitement mettre une femme dans son lit sans lui sauter dessus … tu n’en doutes pas une seconde, hein, parce que, encore une fois, tu le répètes, mais tu n’es pas femme à penser que tous les hommes du monde sont des animaux obsédés. Par contre, quand il ose retourner ça contre toi, tu ne sais pas pourquoi, mais ça te met dans une rage folle. Déjà parce que c’est complètement faux, même dans une relation soporifique depuis dix ans, tu n’as eu l’envie ou l’intention de sauter sur un homme. Bien sûr que tu sais te retenir, et de toute façon, il n’agit pas de ça … ou si, en fait, peut-être. C’est compliqué. La vérité, tu l’as au fond de toi. Tu es frustrée. Tu ne t’en rends absolument pas compte, bien évidemment, mais c’est exactement ce qui est en train de se passer. L’origine de tout ça ? Le premier soir, et ce baiser volé. Forcément, Ana, voilà dix ans que le même homme t’embrasse sans que tu ne parviennes à ressentir l’envie à travers ses lèvres, ou le désir de plus. Alors, oui, quand il t’a embrassée, il a très probablement réveillé quelque chose en toi, un feu qui ne cesses qu’à chercher à grandir et que tu mets bien trop d’énergie à tenter d’étouffer pour on ne sait quelle raison d’ailleurs. Et lui. Lui, Analynn, il provoque, c’est comme s’il le nourrissait derrière ton dos, tandis que tu te casses le dos à l’éteindre, alors, on peut comprends à partir de là, que tu cherches à le fuir, ou que tu lui fasses un peu la misère, non ?
Et tu perds complètement les pédales, c’est comme si rien de réussissait à le convaincre, alors, tu te mets à essayer de passer par les actions pour prouver tes dires. Il retire sa chemise ? Bien. Tu en fais de même, du moins, tu ouvres la tienne, sans pour autant t’exposer autant qu’il le fait sous ses yeux, et te voilà à lui demander s’il trouve ça normal, et à ta grande surprise, s’il approche, c’est uniquement pour venir tenir ton chemisier bien fermé. En plus, avec ses mots, il parvient à te rabattre le caquet avec violence, parce que … c’est vrai ce qu’il dit, Ana, tu étais à deux doigts de lui dévoiler une partie de ton corps si précieuse pour une femme, alors que tu hurles justement pour ne pas dépasser certaines limites de la bienséance. Le monde à l’envers, comme quoi, tu te laisses complètement submergée, dépassée par cette saleté de frustration qui a pris ses quartiers chez toi, et qui, malheureusement pour toi, est probablement là pour un séjour de longue durée.« Tu m’énerves. » Que tu grognes. Et tu vas probablement pour lui retirer ton chemisier des doigts, tu vois, mais il t’attrape, pour complètement te balancer sur son lit, avant de t’y rejoindre. Il t’attire contre lui, comme si tu étais une peluche douce et lui, un enfant épuisé, et tu te retrouves prise dans ses bras, alors qu’il s’est installé, tête sur l’oreiller, prêt à démarrer sa nuit.
« Pardon ?! » Alors là, là, franchement … tu es carrément en train de te demander si tu n’es pas en train de vivre un cauchemar, parce qu’après tout ça, il vient carrément de te dire que, tant qu’à faire, si ce n’était que ça, ton argument, tu n’avais qu’à l’épouser. « Comment tu peux dire ça aussi légèrement ? » Et tu râles, tu râles, et tu finis par te tourner vers lui … et tu te retrouves pratiquement nez à nez, avec lui, et tu l’observes, en silence. Il a presque l’air paisible, comme ça. Et tu as son odeur dans le nez, Analynn, alors, ça te donnerait presque envie de te taire, et de venir te blottir contre lui. Tu pourrais même avoir l’idée de revenir chercher ses lèvres tiens … Mais à la place, tu lui tournes rageusement le dos, lui envoyant un coup de pied au passage, pour l’éloigner un peu de toi, tu t’installes sur le côté, pratiquement tout au bord du grand lit. « On ne verra rien du tout, jamais je ne t’épouserais. »
Et tu perds complètement les pédales, c’est comme si rien de réussissait à le convaincre, alors, tu te mets à essayer de passer par les actions pour prouver tes dires. Il retire sa chemise ? Bien. Tu en fais de même, du moins, tu ouvres la tienne, sans pour autant t’exposer autant qu’il le fait sous ses yeux, et te voilà à lui demander s’il trouve ça normal, et à ta grande surprise, s’il approche, c’est uniquement pour venir tenir ton chemisier bien fermé. En plus, avec ses mots, il parvient à te rabattre le caquet avec violence, parce que … c’est vrai ce qu’il dit, Ana, tu étais à deux doigts de lui dévoiler une partie de ton corps si précieuse pour une femme, alors que tu hurles justement pour ne pas dépasser certaines limites de la bienséance. Le monde à l’envers, comme quoi, tu te laisses complètement submergée, dépassée par cette saleté de frustration qui a pris ses quartiers chez toi, et qui, malheureusement pour toi, est probablement là pour un séjour de longue durée.