Tu ne te rends même pas compte, que tu sombres dans le sommeil, à peu près a mis chemin. Il fait froid, pourtant, et tu as toujours eu un problème avec le froid, surtout le soir. Tu n’as jamais su t’endormir, tant que tu ne te sentais pas complètement au chaud, alors, là, c’est très probablement que sa présence, dans ton dos et contre toi te réchauffes assez pour te permettre de fermer les yeux, et t’abandonner au sommeil. Bien évidemment, ça ne dure pas bien longtemps, juste le temps que le trajet jusqu’au Centrum, et jusqu’à chez lui se termine. Ensuite tu sens que ça bouge, légèrement, tu te sens même glisser du cheval, mais maintenue, puis portée jusqu’à l’intérieur et c’est seulement là, quand l’odeur maintenant familière de la maison, ainsi que la chaleur de l’intérieur viennent t’envahir, que tu ouvres les yeux, et que tes prunelles se posent à nouveau sur le Major.
Tu es presque immédiatement redéposée sur le sol, mais pas abandonnée pour autant, puisqu’il reste près de toi, et que la main qui se trouve dans ton dos, elle, ne s’éloigne pas, du moins, pour un temps. Il finit par s’éloigner, en prenant ta veste, la sienne, pour aller tout abandonner dans l’entrée, tout en t’annonçant qu’il sera à la maison dans les jours à venir. Pas de travail. Pas d’allers et retours jusqu’au QG pour son boulot. Il sera là, toute la journée, et c’est presque un signe, tiens, tant on pourrait dire que ça tombe à pic, vu les circonstances. Et pourtant, encore une fois, honteuse sans doute, tu ne trouves rien à répondre, et comme une enfant, tu ne fais que hocher la tête. C’est fou, comment tu te sens maintenant, Analynn, et pourtant, encore une fois … et bien tu ne peux t’en prendre qu’à toi-même, parce que c’est toi qui as décidé de partir, toi qui as entrepris de le faire jusqu’à te retrouver aux abords de ce tunnel et encore toi, qui a finalement décidé de rester, alors, forcément, maintenant, tu n’as plus qu’à assumer les conséquences de chacun de ces choix-là.
Et c’est vers la table que tu finis par te tourner. Ce n’est pas la même que l’autre, mais elle est absolument magnifique. Une table hors de prix, probablement, mais de bon goût, de bonne facture, et elle donne assurément un charme tout particulier au salon. D’ailleurs, le changement est pour toi flagrant, comme si elle seule, elle donnait l’impression d’avoir redécorer tout le salon. C’est le nœud bien rouge, qui te fais pourtant baisser les yeux, à nouveau, néanmoins, alors que Léandre s’avance à travers la pièce pour servir du whisky, tu t’avances tout de même vers le meuble, tu passes ta main sur le bois, tu effleures le ruban doux, et tu finis par t’appuyer dessus, quand il est de retour, et qu’il vient te mettre dans les mains ce verre d’alcool. Il en vient à parler de vêtements … et c’est vrai, Analynn, que tu n’as pas grand-chose. Les vêtements que tu avais à ton arrivée sont fichus, ils ont été mis à la poubelle dés le premier jour, alors, tu te contentes depuis lors de chemises qui sont à lui, de sa veste quand il t’arrive de sortir, et de vêtements que sa fameuse sœur à laisser chez lui. Rien ne t’appartient, rien n’est réellement dans tes goûts à toi.« Ce n’est pas obligatoire … » Non, mais tu sais qu’il le fera, de toute façon, et que si tu refuses de l’accompagner, il te ramènera une armoire complète, à son goût à lui, et autant dire que, commençant à connaître l’animal, tu risquerais d’avoir de sacrées surprises, Ana.
Sa main revient contre ta joue, elle est chaude, elle contraste avec la température de ton visage, et comme toujours, tu te retrouves à ne pas savoir quoi dire, ou comment réagir face à ses gestes.« Tu n’as aucun besoin de me couvrir de cadeaux, je te l’ai déjà dit. » Et si tu réponds quelque chose d’aussi flou, c’est simplement parce que tu n’as pas d’autre réponse à lui donner. Tu ne veux rien, du moins, probablement rien de matériel, pour commencer. Quand au reste et bien, ça reste confus. Flou. Problématique, aussi. « Je l’aime bien cette table. Plus que l’autre je crois… » Tu finis par lancer, en t’échappant à nouveau pour longer le meuble, boire une gorgée de ton verre, et reposer ce dernier sur la table, justement, pour te mettre à en contempler les détails, les nœuds dans le bois …
Tu es presque immédiatement redéposée sur le sol, mais pas abandonnée pour autant, puisqu’il reste près de toi, et que la main qui se trouve dans ton dos, elle, ne s’éloigne pas, du moins, pour un temps. Il finit par s’éloigner, en prenant ta veste, la sienne, pour aller tout abandonner dans l’entrée, tout en t’annonçant qu’il sera à la maison dans les jours à venir. Pas de travail. Pas d’allers et retours jusqu’au QG pour son boulot. Il sera là, toute la journée, et c’est presque un signe, tiens, tant on pourrait dire que ça tombe à pic, vu les circonstances. Et pourtant, encore une fois, honteuse sans doute, tu ne trouves rien à répondre, et comme une enfant, tu ne fais que hocher la tête. C’est fou, comment tu te sens maintenant, Analynn, et pourtant, encore une fois … et bien tu ne peux t’en prendre qu’à toi-même, parce que c’est toi qui as décidé de partir, toi qui as entrepris de le faire jusqu’à te retrouver aux abords de ce tunnel et encore toi, qui a finalement décidé de rester, alors, forcément, maintenant, tu n’as plus qu’à assumer les conséquences de chacun de ces choix-là.
Et c’est vers la table que tu finis par te tourner. Ce n’est pas la même que l’autre, mais elle est absolument magnifique. Une table hors de prix, probablement, mais de bon goût, de bonne facture, et elle donne assurément un charme tout particulier au salon. D’ailleurs, le changement est pour toi flagrant, comme si elle seule, elle donnait l’impression d’avoir redécorer tout le salon. C’est le nœud bien rouge, qui te fais pourtant baisser les yeux, à nouveau, néanmoins, alors que Léandre s’avance à travers la pièce pour servir du whisky, tu t’avances tout de même vers le meuble, tu passes ta main sur le bois, tu effleures le ruban doux, et tu finis par t’appuyer dessus, quand il est de retour, et qu’il vient te mettre dans les mains ce verre d’alcool. Il en vient à parler de vêtements … et c’est vrai, Analynn, que tu n’as pas grand-chose. Les vêtements que tu avais à ton arrivée sont fichus, ils ont été mis à la poubelle dés le premier jour, alors, tu te contentes depuis lors de chemises qui sont à lui, de sa veste quand il t’arrive de sortir, et de vêtements que sa fameuse sœur à laisser chez lui. Rien ne t’appartient, rien n’est réellement dans tes goûts à toi.
Sa main revient contre ta joue, elle est chaude, elle contraste avec la température de ton visage, et comme toujours, tu te retrouves à ne pas savoir quoi dire, ou comment réagir face à ses gestes.