La vérité, c'est que tu ne t'es jamais sentie si faible. C'est une des qualités de ce gêne, si unique, que tu portes ; il te garantis une bonne forme en règle générale et puis, à côté de ça, il paraît que tu as un bon métabolisme. C'est l'un des scientifiques du Ministère qui t'avais dit ça, une fois. Il faut dire aussi que malgré tes vingt-huit ans maintenant, tu n'as jamais été blessée gravement. Même lorsque tu as été contrainte de sortir hors des murs pour participer à quelques missions. Rien. Absolument rien. Et tu découvres que, mine de rien, Ana, tu as une sacrée tolérance à la douleur. Tu ne pleures pas, par exemple. Tu as certes du mal à bouger normalement, c'est un fait, mais tu continues d'avancer, de pousser et de forcer pour atteindre le bout de ce tunnel froid et malodorant.
Le pire dans cette histoire, c'est que tu ne sais pas ce que tu vas trouver de l'autre côté. Traverser sans autorisation n'est pas une bonne idée, si dans ta cité, on est tolèrent, autant que l'on peut l'être, du moins, tu as en revanche toujours entendu dire que du côté de Widerstand c'était plus … compliqué. La vérité, c'est qu'évidemment, tu n'as pas réfléchi à tout ça avant de t'engager sur ce chemin dans lequel ces gens ne t'auraient pas suivi, quoi qu'il arrive, et pour tout un tas de raisons. Tu savais, au moment où tu t'es engagée sur cette voie, probablement sans issue, que tu ne pouvais pas rentrer chez toi. Tu l'as compris, Analynn, parce que tu n'es pas une idiote. Tu ne pouvais rien faire, ils auraient pu s'en prendre à tes parents, à l'homme qui partageait ta vie jusqu'à présent. D'ailleurs, en y repensant, un frisson te parcours en te disant que ça pouvait même arriver en ton absence …
La traversée est longue. Et tu sais quoi ? Poussée par ce qui doit être une bonne dose d'adrénaline, tu ne t'arrêtes pourtant à aucun moment, même pas pour souffler. Le bout apparaît bien plus vite que tu ne l'aurais imaginé, d'ailleurs, tu te rends compte que la sortie initiale est condamnée, tu prends peur durant un instant, mais tu repères bien vite le chemin dérobé, sur la droite dans lequel tu t'engouffres avant de juste … accélérer le pas, et foncer en avant. Personne ne semble avoir prêter attention à toi, c'est pour ça que tu prends l'air le plus naturel au monde - du moins tu l'imagines - pour finalement t'engager dans la rue sans même savoir où tu vas.
Le pire dans cette histoire, c'est que tu ne sais pas ce que tu vas trouver de l'autre côté. Traverser sans autorisation n'est pas une bonne idée, si dans ta cité, on est tolèrent, autant que l'on peut l'être, du moins, tu as en revanche toujours entendu dire que du côté de Widerstand c'était plus … compliqué. La vérité, c'est qu'évidemment, tu n'as pas réfléchi à tout ça avant de t'engager sur ce chemin dans lequel ces gens ne t'auraient pas suivi, quoi qu'il arrive, et pour tout un tas de raisons. Tu savais, au moment où tu t'es engagée sur cette voie, probablement sans issue, que tu ne pouvais pas rentrer chez toi. Tu l'as compris, Analynn, parce que tu n'es pas une idiote. Tu ne pouvais rien faire, ils auraient pu s'en prendre à tes parents, à l'homme qui partageait ta vie jusqu'à présent. D'ailleurs, en y repensant, un frisson te parcours en te disant que ça pouvait même arriver en ton absence …
La traversée est longue. Et tu sais quoi ? Poussée par ce qui doit être une bonne dose d'adrénaline, tu ne t'arrêtes pourtant à aucun moment, même pas pour souffler. Le bout apparaît bien plus vite que tu ne l'aurais imaginé, d'ailleurs, tu te rends compte que la sortie initiale est condamnée, tu prends peur durant un instant, mais tu repères bien vite le chemin dérobé, sur la droite dans lequel tu t'engouffres avant de juste … accélérer le pas, et foncer en avant. Personne ne semble avoir prêter attention à toi, c'est pour ça que tu prends l'air le plus naturel au monde - du moins tu l'imagines - pour finalement t'engager dans la rue sans même savoir où tu vas.