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    Lun 21 Déc - 20:11.
    https://vogel-im-kafig.forumactif.com/t102-ce-sont-des-choses-qu
    Il aura fallu une écharpe contre ta bouche pour te faire taire. Quelques paroles menaçantes, et il faut bien l’avouer, effrayantes, pour te faire retrouver un semblant de calme et te convaincre qu’il valait mieux éviter d’en faire trop. Être balancée dehors est quelque chose qui ne t’effraies pas plus que ça, disons que, tu te connais, et que tu te dis que tu aurais des chances de t’en sortir, s’il jouait à ça. N’oublions pas, Analynn, que tu as un atout de taille dans ta poche, que tu te gardes bien de lui révéler. Par contre, l’idée d’être maltraitée à nouveau, elle, te semble bien plus insupportable, déjà. Tu refuses que l’on s’en prenne à toi. La douleur est une chose à laquelle tu n’es pas habituée, et par conséquent, à laquelle tu n’es assurément pas résistante malgré toute ta force de caractère. Tu es donc dans une impasse, bloquée sur ce cheval, tu ne peux t’enfuir, et si tu te permets une autre fantaisie comme celle que tu as tenté … et bien tu crains tout simplement qu’il ne puisse te faire du mal.

    Tu as donc plié. Cédé. Et une Analynn complètement résignée, qui se tiens désormais sur ce cheval, et qui vient même s’accrocher au bras de cet homme désagréable pour ne pas tomber de cheval. D’ailleurs, il semble se rendre compte du manque de stabilité te concernant, parce qu’il finit par relâcher les rênes de l’animal d’une main, pour venir enrouler son bras autour de ta taille. Par la même occasion, il te tire contre lui, et si tu n’apprécies assurément pas ce contact bien trop rapproché à ton goût, et bien, tu dois tout de même avouer que tu te sens bien plus en sécurité pour voyager installée de cette manière.

    Par la force des choses, tu es aussi silencieuse que lui sur le chemin. Tu ne sais même pas où il t’emmène, et d’ailleurs, il semble que tu piques du nez, à plusieurs moments, jusqu’à ce qu’il vous fasse traverser une muraille, puis, jusqu’à ce qu’il fasse s’arrêter l’animal pour finalement en descendre. Ton regard revient se poser sur lui, qui t’observes, et si tu fronces les sourcils à sa question, si tu lèves les yeux au ciel, tu finis quand même par hocher la tête, acceptant donc de ne pas crier à peine le bâillon sur ta bouche sera défait. Et tu tiens parole. Lorsque tes pieds touchent le sol, et que l’écharpe est enlevée, tu viens juste crachouiller pour ôter les petites fibres qui sont restées accrochées à tes lèvres et tu passes une main sur ton visage, soulagée de ne plus ce porter cette chose infâme.

    C’est dans une belle et grande maison, qu’il te fait entrer. Mine de rien, elle colle pas mal avec le personnage dont tu as eu un aperçu ce soir mais, encore une fois, fait étonnant, tu ne fais pas le moindre commentaire. Tu te montres même étonnement docile, comme si tu avais compris que c’était dans ton intérêt, et tu viens t’asseoir, quand il te le demandes. Sagement.

    Le temps de son absence, tu ne bouges pas, tu te contentes de regarder autour de toi, quelques instants, et ton regard se fixe à nouveau sur sa personne lorsqu’il est de retour. Tu ne lui diras pas que tu n’as pas besoin d’être soignée … tu guéris vite, c’est l’un des avantages de ta conditions, mais encore une fois, tu estimes qu’il est bon pour toi de garder cette carte bien cachée dans ta manche pour pouvoir la dégainer, si besoin est, au bon moment. « Vous êtes qui, exactement ? » Tu finis par demander, intriguée, autant par le comportement du bonhomme, sa façon de traiter les autres, et l’allure de cette demeure. Assurément, ce n’est pas n’importe qui, un haut-gradé, c’est certains, mais ton instinct te dis aussi qu’il y a baleine sous gravier, et qu’il y a bien autre chose à découvrir à son sujet. « Vous comptez toujours me cuisiner ? C’est pas de chance, je ne suis qu’une pauvre commerçante, passée à tabac par une bande de sales types bien mal élevés. » Faux, archi faux, bien évidemment, mais étant donné que rien ne fonctionne, autant tenter de lui prouver par A plus B que tu ne lui seras d’aucune utilité.
    Analynn Marshall
    Gif : [DONE] À quoi ça sert de sauver la vie quand on voit ce que vous en faites. (Léandre) - Page 2 A7b1eadc169d59880205b76ef0fa0fddMessages : 152Age : 28 ans.Situation : Célibataire.Métier/Escouade : Elle était journaliste chez elle, maintenant c'est ... elle ne sait pas.Zone libre : [DONE] À quoi ça sert de sauver la vie quand on voit ce que vous en faites. (Léandre) - Page 2 E9a47b819e53ecde4d7399bf6ba92839Multicompte : Kelsier Hodgen, Karhlya Ainsley, Aedan Stellaa, Saskya S. Wynisen.Points : 2911
    Lun 21 Déc - 20:29.
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    Quelle agréable surprise que de découvrir qu’elle ne se remet pas à faire des siennes à peine à tu retires le bâillon de sa bouche. Tu pourrais presque lui sourire ou tapoter sa tête pour la féliciter de sa docilité, mais tu t’en retiens, Léandre, parce que la vie t’as appris bien des choses, mais l’une des plus importante c’est qu’il ne faut pas provoquer ce que l’on ne veut pas voir. Si cette femme recommence ton cinéma, tu n’es pas certain de savoir bien te retenir ensuite. Et tu vois, elle est assez amochée à ton goût pour le moment, tu n’as pas envie d’arriver à ces extrêmes.

    Tu la fais donc entrer chez toi, tu refermes et tu la laisses aller s’installer dans le canapé pendant que tu fais un saut par la salle de bain près de la cuisine et que tu récupères un linge blanc, nickel, et une trousse à pharmacie. Quand tu reviens vers elle, elle n’a pas bougée d’une once, toujours installée là où tu le lui as indiqué. Elle semble sacrément sage, tellement même, que tu lui offres un léger sourire satisfait.

    Tu es en train de poser ton chargement sur la table basse quand elle te demande qui tu es. Si habituellement tu donnes ton identité sans aucun problème, en pavanant d’ailleurs plutôt, là tu t’arrêtes et tu réfléchis quelques instants. Est-il risqué de donner ton nom de famille Léandre ? Il se pourrait que oui, tu pourrais devenir une proie pour elle si elle est ici pour s’en prendre à la famille royale. Pourtant, tu es fier de ton sang et de qui tu es alors tu repousses cette idée et tu hausses les épaules.

    « Major Léandre Stellaa. Tu réponds calmement sans pouvoir ravaler ton sourire fier. Et vous êtes ? »

    Non parce que tu veux bien l’abriter sous ton toit le temps que tu lui trouves une utilité, mais avoir son prénom serait plus simple pour la côtoyer. Quoique, te connaissant, tu vas rapidement lui trouver un sobriquet énervant pour le simple plaisir de lui taper sur le système. Si tu récupères le linge que tu humidifies, tu poses un genou devant elle et tu attrapes son visage d’une main, prêt à commencer à nettoyer quand elle reprend la parole.

    « Une commerçante ? Bien sûr, bien sûr. Qui porte une veste militaire et qui a une posture de combat. Je sais que Fortschritt a bien des défauts, mais pas une criminalité problématique. Tes lèvres s’étirent froidement, alors que tu te mets à nettoyer doucement ses plaies et contusion. Puis quel intérêt de frapper une commerçante de cette façon. Tu fais bouger son visage de tes doigts pour regarder les blessures. Je dirais qu’on a tenté de… vous défigurer ? Ou de vous tuer, mais alors vos agresseurs sont un peu mauvais, si vous voulez mon avis. »

    Tu reposes le linges, avant d’attraper un onguent et te stopper, en relevant un regard sérieux sur elle. Tu ne comptes pas te faire rouler dans la farine, voilà ce que tu lui apprends.
    Léandre A. Stellaa

    Dans mon sac.
    Inventaire:
    Gif : [DONE] À quoi ça sert de sauver la vie quand on voit ce que vous en faites. (Léandre) - Page 2 Tumblr_p6e75gER5Y1sas7dso3_400Messages : 223Age : 39 ans.Situation : Divorcé.Métier/Escouade : Major des Forces Armées.Zone libre : Cheval : Khímaira, un étalon dans la force de l'âge, qu'il a clairement choisi parce qu'il est d'un blanc parfait.Multicompte : Léandre, Sasha, Cosmo, Laszlo, Alyth & Kanaan.Points : 3370
    Lun 21 Déc - 21:40.
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    Tu sais que tu ne dois, et que tu ne peux rien dire. Tu n’es pas d’ici, et tu ne le connais pas, de ce fait, tu n’as aucune raison de lui faire confiance. Et puis … donner la moindre information, à cet homme, sur la cité d’où tu viens, ce serait prendre un risque pour ta famille. Or, vois-tu, Analynn, si tu te retrouves dans une telle panade, ce soir, c’est justement parce que tu as voulu laisser ces gens en dehors de tes propres ennuis. Tu n’as pas les tenants, et les aboutissants, concernant l’histoire de tes origines, peut-être tes parents savent-ils depuis le début quelle enfant ils élèvent, mais ça n’a pas d’importance. C’est ta famille. C’est tout.

    Tu as compris, à son attitude, que tu ne pourrais pas forcer, avec cet homme-là. Si tu résistes, il finira par trouver un moyen de te briser, et ça, tu es assez intelligente pour l’avoir compris rapidement. C’est bien pour ça que tu essaies maintenant de passer par des chemins plus détournés. Tu te montres calme, comme si tu étais vraiment décidée à être sage, alors que tu ne fais que guetter une occasion de prendre la poudre d’escampette. Pour le moment, c’est peine perdue, il vous a enfermer tous les deux dans cette maison, et tu ne connais pas les lieux, contrairement à lui alors … tu discutes, étant donné que tu n’as que ça à faire.

    Le hic, Analynn, c’est que si tu avais bien compris que tu avais à faire à quelqu’un d’important, tu n’avais surement pas mesuré à quel point, et quand il te donne son nom, celui de sa famille, tu as l’impression que le ciel t’est littéralement tombé sur la tête, ma grande, parce que non seulement, c’est un Major, autrement dit, le plus haut gradé de son armée, mais en plus, c’est un Stellaa … et même du côté de chez toi, on sait bien qui sont les Stellaa, et quelle réputation ils ont. Autant dire que tu es littéralement tombé sur le mauvais cheval, et il te le prouve en démantelant ton mensonge, pièce, par pièce tout en commençant à nettoyer tes vilaines plaies. « Analynn… » Tu finis par souffler. Tu ne donnes pas ton nom de famille, quand bien même il n’a pas la moindre importance, ni le moindre poids, tu te contentes de ton prénom, avant de t’enfermer à nouveau dans un certain silence.

    En fait, tu réfléchis. Tu essaies de le faire le plus rapidement possible, mais, clairement, tu ne peux pas lui offrir la vérité. Pourquoi ? Et bien déjà parce que, tu n’as pas confiance. Tu ne le connais pas. Et franchement, peut-être qu’il t’a en effet tiré d’un mauvais pas, c’est vrai, mais c’est bien tout ce qu’il a fait, pour le reste, et bien, disons que l’image à laquelle ça renvoie, dans ton esprit, n’est pas bien flatteuse. « Un homme intelligent. » Tu finis tout de même par admettre, en osant, pour la toute première fois, tourner un peu la tête pour planter ton regard dans le sien. « Je ne suis pas un soldat, si c’est ce que vous sous-entendez. C’est la veste de mon fiancé. » Tu peux bien dire fiancé, c’était tout comme, jusqu’à présent, et tu n’as jamais aimé le mot « conjoint » bien trop administratif à ton goût. « Vous semblez en savoir énormément sur l’endroit d’où je viens, Major Léandre Stellaa, pourquoi auriez-vous besoin de moi ? Qui vous dit que j’en sais assez ? Je ne suis personne d’important, là-bas. » Faux. Du moins, en partie. Il est clair que tu n’as probablement pas grand-chose à lui apprendre … en revanche, ton manque d’importance est un mensonge, car en tant que Shifter, tu as une place bien particulière, chez toi. Néanmoins, maintenant que tu sais son nom, tu sais aussi que tu n’as pas intérêt à ce qu’il sache ce que tu es … il ne faudrait pas qu’il découvre qu’il a finalement un atout de taille enfermé dans sa maison. « C’est personnel … la raison de tout ça. Mais effectivement, ils voulaient bien ma mort. J’imagine que vous comprenez un peu mieux la raison de ma présence ici … »
    Analynn Marshall
    Gif : [DONE] À quoi ça sert de sauver la vie quand on voit ce que vous en faites. (Léandre) - Page 2 A7b1eadc169d59880205b76ef0fa0fddMessages : 152Age : 28 ans.Situation : Célibataire.Métier/Escouade : Elle était journaliste chez elle, maintenant c'est ... elle ne sait pas.Zone libre : [DONE] À quoi ça sert de sauver la vie quand on voit ce que vous en faites. (Léandre) - Page 2 E9a47b819e53ecde4d7399bf6ba92839Multicompte : Kelsier Hodgen, Karhlya Ainsley, Aedan Stellaa, Saskya S. Wynisen.Points : 2911
    Lun 21 Déc - 22:23.
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    Et bien, mon bon Léandre, il te faut quand même bagarrer pour ne serait-ce qu’obtenir son prénom. Tu es en train de nettoyer son visage, après lui avoir appris qui tu étais, pour recevoir son prénom. Et tu t’arrêtes quelques instants pour l’observer et probablement jauger si c’est la vérité ou pas, puis tu te remets au travail. Elle est dans un sacré état la petite Analynn, ce n’est pas en attendant que ça va se soigner.

    Quand tu finis par reposer le lingue, c’est pour prendre un baume cicatrisant entre les mains et endure ton index et ton majeur de crème avant de revenir à elle. Elle se remet à parler alors que tu t’occupes de poser la baume là où il y en a besoin. Tu es lent, presque doux, mais quand elle reconnait que tu es un homme intelligent, un sourire satisfait traverse ton visage.

    « Je vous l’octroie, c’est ce qu’on dit de moi. »

    C’est ça, va, crâne un peu tant qu’elle est calme. Qui sait, tu vas peut-être réussir à obtenir ce que tu veux sans devoir te battre. Mine de rien, pour un homme occupé comme tu l’es, c’est quelque chose qui est important. Elle finit par chasser ton hypothèse sur l’armée en parlant de la veste de son “fiancé” et un ricanement t’échappe. Un compagnon, même pas bon à être son mari, ce n’est pas un compagnon. Tu te retiens de le lui dire.

    « Je sais ce que Fortschritt a pu laisser transparaître ces dernières années, mais il y a bien des sujets qui m’intéresse. Je suis certain qu’une habitante du “mauvais côté” sera capable d’éclairer ma lanterne. »

    Et tu hausses les épaules au fait qu’elle n’est pas “importante”. C’est vrai, mais toi, tu t’en contrefiches. Elle vient de là où tu veux des infos, ça te suffit. En attendant, tu refermes le pot d’onguent, tu nettoies tes doigts avant d’attraper un sachet de plante que tu dilues dans un verre d’eau et que tu poses dans ses mains, avant de t’asseoir sur la canapé, à côté d’elle.

    « Un anti-douleur, si vous vous posez la question. Tu lui expliques, avant de rebondir. Je vois en effet. Ceci dit, ça ne me dit pas pourquoi on a voulu personnellement mettre fin à votre vie. Tu fais un mouvement de main. Enfin, on aura tout le temps qu’il faut pour en parler. Vous avez d’autres blessures ? Tu lui demandes en reluquant sa tenue qui est dans un état clairement mauvais. Ne me dites pas non, on ne tente pas de tuer quelqu’un en ne frappant que son visage, montrez-moi juste où. »

    Et tu poses un regard qui ne laisse pas d’autre choix à la jeune femme. Tu sais que tu vas au-delà de l’acceptable, que probablement elle devra retirer ses vêtements pour que tu la soignes, mais tu mentirais si tu disais que tu n’es pas un peu curieux de voir ce qui se cache sous ses fripes sales et déchirés !
    Léandre A. Stellaa

    Dans mon sac.
    Inventaire:
    Gif : [DONE] À quoi ça sert de sauver la vie quand on voit ce que vous en faites. (Léandre) - Page 2 Tumblr_p6e75gER5Y1sas7dso3_400Messages : 223Age : 39 ans.Situation : Divorcé.Métier/Escouade : Major des Forces Armées.Zone libre : Cheval : Khímaira, un étalon dans la force de l'âge, qu'il a clairement choisi parce qu'il est d'un blanc parfait.Multicompte : Léandre, Sasha, Cosmo, Laszlo, Alyth & Kanaan.Points : 3370
    Lun 21 Déc - 22:44.
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    C’est marrant, quand on y pense, cette manière que vous avez, tous les deux, de discuter au beau milieu de ce grand et beau salon, comme si, finalement, vous n’étiez pas censés être deux ennemis. Bien sûr, aucun de vous deux n’a réellement décidé d’être l’adversaire de l’autre, tu supposes que c’est la manière dont vous avez été faits, et façonnés, tous les deux, qui vous poussent à vous méfier l’un de l’autre mais, en vous regardant, de loin, tous les deux, comme ça … il n’y parait pratiquement rien. De près, évidemment, c’est une autre histoire. Tu es abimée, même si, c’était pire il y a encore quelques heures. Il y a cette odeur de plante, aussi, qui flotte dans l’air, et qui provient de ce qu’il utilise sur tes blessures. Et puis, bien entendu, ta tenue, dans un état déplorable, qui dénote clairement avec l’uniforme presque incapable de cet homme-là.

    Mine de rien, il n’a pas l’air si complexe que ça à cerner. Tu n’irais pas jusqu’à dire que tu lis dans un livre ouvert actuellement, mais tu sais déjà que cet homme à de l’autorité, du pouvoir, et qu’il semble apprécier ça. Tu sais aussi qu’il aime qu’on le regarde, probablement qu’on l’envie, qu’il est du genre séducteur avec le reste du monde. Un homme politique, en quelques sortes, avec quelques aspects un peu différents tout de même de ceux que tu as eu le loisir d’observer. Il est fier. Ça se voit, la moindre parole lui donnant crédit et importance est visiblement appréciée. A croire qu’il suffit de le brosser dans le sens du poil.

    Et c’est marrant, hein, parce que, dit comme ça … tu pourrais presque t’imaginer que les informations qu’il cherche à obtenir de toi sont anodines. Il tourne ses mots de manière à exprimer un besoin de précisions sur des choses qu’il saurait déjà, et ça pourrait te donner envie de parler de l’endroit d’où tu viens sans méfiance. Cela dit, rappelons encore une fois que tu n’es pas idiote, et que tu sais rester méfiante quand c’est nécessaire.

    Tu le laisses terminer, avec les quelques plaies de ton visage. Ce n’est pas si grave. Tu ne diras pas que tu as connu pire, c’est faux, mais la vérité, c’est que ce n’est pas ce qui te fais le plus mal. Tu te retrouves d’ailleurs bien vite avec un anti-douleur à l’odeur somme toute agréable entre les mains, et si tu devrais te méfier, la douleur qui est encore en train de te scier vient se rappeler à toi, et tu l’ingurgites pratiquement d’une traite.

    Il passe sur la question du « pourquoi » … et franchement, tu pourrais en être reconnaissante, parce que tu n’as aucune envie de parler de ça. Par contre, tu relèves vivement le nez, quand il te parle d’autres blessures, et avant que tu aies pu simplement mettre fin à ça, en affirmant ne rien avoir de plus à faire soigner, il t’assure qu’il sait que c’est le cas, et que tu n’as plutôt pas intérêt de dire le contraire, alors, encore une fois, tu cèdes, Ana. Et puis, c’est douloureux, vraiment douloureux. Parce qu’il avait raison, Léandre, ces gens en voulaient à ta vie, et probablement ont-ils bien essayer de te défigurer, pour ne pas qu’on puisse reconnaître ton cadavre. Ce qu’il a oublié, par contre, c’est qu’avant ça, ils ont aussi voulu te punir, pour ça, ils ont utilisé la plus ancienne, et la plus barbare des méthodes : le fouet. Autant dire que ton dos est à vif, ma grande, et que tu dégustes depuis des heures, sans pouvoir t’arrêter de marcher, sans avoir la possibilité de te reposer, ou de faire couler de l’eau sur ces blessures atroces qui, mine de rien, pourraient bien réussir à laisser des marques indélébiles dans ta peau jusqu’à présent indemne de cicatrices.

    C’est donc largement à contre-cœur que tu te décides à poser ton verre sur la table basse, avant de faire tomber la veste de Widerstand, sur le canapé, puis d’ôter ensuite celle de Fortschritt. Et c’est sous celle-ci que se cache ce qui fait réellement mal. Ton chemisier est en lambeaux, et imbibé de ton sang qui a eu le temps de noircir, par endroit. Ce n’est réellement pas joli à voir, et tu peux l’affirmer, même sans pouvoir y jeter le moindre coup d’œil. « Je crois que vous allez rapidement être à court de votre petite crème magique … » Et tu essaies encore de faire de l’humour, tandis que tu te tournes un peu, sur le canapé, pour lui exposer ton dos.
    Analynn Marshall
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    Mar 22 Déc - 8:02.
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    Tu n’as pas un seul instant de doute quant à elle et à ce qui lui est arrivé, Léandre. Contrairement à ce que tu as pu lui faire croire, tu n’es pas un bourreau, tu n’as même pas pour plaisir à faire physiquement souffrir les gens. Par contre, tu as vu de vrais bourreaux le faire, tu viens de la famille Stellaa après tout. Que ce soit ton père ou ton oncle, quand il s’agit de protéger ceux de votre sang, aucune limite ne s’imposait…

    C’est bien pour cela que tu lui demandes de te dire la vérité. Et tu vois bien que son premier réflexe est de mentir ou de dissimuler le reste mais comme elle l’a déjà fait sur ton cheval, puis en entrant ici, elle cède. Bien facilement, tant et si bien que tu la crois même malléable pendant quelques instants… Elle retire ta veste, celle de son prétendu fiancé et quand elle se tourne un peu, cette fois-ci, elle te prend vraiment par surprise. Tu te serais attendu à un coup de poignard, ou à quelque chose du genre. Ce que tu vois, ce sont les lacérations d’un fouet et l’espace d’un instant, tu sens presque la douleur dans ton propre dos.

    « Ce n’était pas pour tuer, ça. Que tu murmures en avançant ta main vers elle. Levez-vous ! »

    Ton ordre est soudain, brusque. Tu refuses de voir tes souvenirs des quelques fois où ton père t’a fait rentrer le “bon comportement” à coup de ceinture sur toi s’inscrire sur son dos. Sans attendre, c’est toi qui te lèves Léandre. Tu l’attrapes par le poignet pour la remettre sur ses jambes et n’attrapant que le pot d’onguent tu abandonnes le reste-là En faite, tu ne penses plus du tout au fait qu’elle est une ennemie et une marchandise, tu veux juste… la soigner.

    C’est dans la salle de bain de l’étage que tu l’entraines, sans lui laisser vraiment le droit de freiner ou de demander où tu la tires. Quand vous arrivez dedans, tu déposes l’onguent d’un côté, avant d’attraper un tabouret et de le mettre directement dans la très grande baignoire en cuivre. Enfin, mon vieux, tu te retournes vers elle, sans aucun de tes petits sourires condescendant et tu lui expliques juste.

    « C’est sale et le sang a coagulé partout. Retirez votre chemisier et asseyez-vous là-dessus, je vais nettoyer votre dos. Tu t’en fiches de la voir en petite tenue, sur le coup. En faite tu es absolument sérieux, presque lointain. À moins que vous ne vouliez que ca s’infecte ? »

    Tu te retournes sans attendre sa réponse et tu viens fouiller dans un des tiroirs du grand meuble où un évier trône sous un immense miroir. Quand tu tends la main vers elle, c’est pour lui donner l’un des larges élastiques à cheveux que ta soeur a laissé ici.

    « Attachez-vos cheveux, s’il vous plait. Tu lui fiches l’élastique entre les doigts, avant de déboutonner tes manches de chemises et les relever jusqu’au coude, avant de lui balancer un dernier argument pour la pousser à se bouger. Soit vous faites ce que je vous demande, soit je vous assomme et vous déshabille moi-même, c’est compris ? »

    Tout ça pour la soigner, hein, rappelons-le.
    Léandre A. Stellaa

    Dans mon sac.
    Inventaire:
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    Mar 22 Déc - 9:54.
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    Ma pauvre Analynn, te voilà dans un drôle d’état. Une chose est sûre, tout ce qui t’arrives aujourd’hui restera gravé en toi, tu ne l’oublieras pas, et si tu n’en es assurément pas à réfléchir à un moyen de te venger pour le moment, tu te connais assez pour savoir que ça viendra bien assez tôt. Pour l’heure, peu importe pourquoi, tu cèdes à pratiquement toutes les demandes de cet homme. Tu es calme. Tu as cessé de crier, et de te débattre. Tu es simplement assise, et tu n’amorces pas le moindre mouvement pour l’empêcher de venir toucher les petites plaies sans importance qui parsèment ton visage. Tu te voyais déjà l’envoyer balader après ça, et appuyer le fait que tu vas bien, mais il t’a prise de cours, et finalement, tu te rends compte que tu n’as plus spécialement la force, ou l’envie de batailler. Alors, une nouvelle fois, tu te montres docile.

    Les deux vestes qui te couvrent tombent sur les coussins du large canapé, et puis, finalement, tu bouges pour lui offrir la vision sur ton dos abîmé. Tu le sais, sans le voir, c’est autre chose que les petites coupures sur ton visage, ma grande, alors, après quelques mots, tu retrouves le silence en fixant un point, devant toi, sans pour autant rien voir de ce qui se trouve dans ton champ de vision. Tu pourrais presque souffler du nez, à sa remarque, tiens. Tu sais bien qu’on a cherché à te faire mal, pour te faire mal … néanmoins, tu n’as pas spécialement le temps d’y penser, parce que sa voix te fait subitement sursauter. Brusquement, il te demande de te lever et, franchement, tu n’as que le temps de te retourner pour le voir se lever avant toi, que déjà sa main vient chercher ton poignet et sans réel ménagement, il te tire vers le haut. Tu te retrouves sur tes jambes, puis de nouveau traînée derrière lui sans même comprendre ce qu’il est en train de faire, où il t’emmène.

    C’est dans une salle de bain que tu te retrouves, et pratiquement repliée sur toi-même, tu l’observes déposer le pot qui sent les plantes dans un coin, avant de poser un tabouret dans la grande baignoire et c’est là qu’il te demande de t’installer. Tu as été docile et obéissante, jusqu’à présent, quand bien même c’est loin d’être ta personnalité habituelle, pourtant, là, tu agites la tête comme une enfant, pour lui signifier que tu refuses. Et c’est pire quand il t’explique que ton dos est en mauvais état, que les plaies sont sales, que le sang est sec, qu’il faut nettoyer pour ne pas risquer l’infection, et quand il te demande de te déshabiller. Franchement, tu te dis que tu peux bien laisser ça comme c’est … ça ne peut pas être si sérieux que ça. Tu te trompes, évidemment. Mais pour l’heure, tu as croisé tes bras sur ta poitrine, tu te retrouves en position défensive tandis qu’il vient mettre un élastique dans ta main en t’ordonnant maintenant t’attacher tes longs cheveux et … oui, il finit probablement par se rendre compte que tu n’es pas disposée à le laisser faire, encore moins à faire ce qu’il te demande alors, il reprend son attitude de tout à l’heure. Il se fait subitement bien menaçant et encore une fois, ses mots provoquent chez toi un horrible frisson qui remonte le long de ton dos, justement.

    « Vous m’enlevez en pleine rue, vous me bâillonnez, et vous m’emmenez chez vous de force … et maintenant, vous me demandez de me déshabiller ? » Forcément, présenté comme ça, n’importe qui serait en mesure de comprendre les raisons de ta méfiance, et de ton refus. « C’est quoi votre problème ? Vous n’avez pas envie que votre nouveau jouet soit abimé ? Tant que ma bouche fonctionne, ça devrait suffire, non ? » Tu es dure, Analynn. Tu as l’impression de lui cracher à la figure un venin aussi acide que tranchant. Pourtant, s’il est effectivement brutal, depuis le début, il n’est pas non plus violent, et puis, surtout, là, face à toi, il a presque l’air … réellement désireux de s’occuper de ton dos. « Tournez-vous. » Tu ordonnes, subitement, en soupirant, et tu attends qu’il s’exécute pour retirer le chemisier blanc que tu abandonnes au sol avec une grimace. Ensuite, tu viens attacher tes cheveux longs en une queue de cheval assez haute pour que tes pointes restent loin de ton dos et enfin, tu viens t’asseoir sur le fameux tabouret en venant préserver ta poitrine de tes bras. « C’est pas pour autant que je vous direz quoi que ce soit … »
    Analynn Marshall
    Gif : [DONE] À quoi ça sert de sauver la vie quand on voit ce que vous en faites. (Léandre) - Page 2 A7b1eadc169d59880205b76ef0fa0fddMessages : 152Age : 28 ans.Situation : Célibataire.Métier/Escouade : Elle était journaliste chez elle, maintenant c'est ... elle ne sait pas.Zone libre : [DONE] À quoi ça sert de sauver la vie quand on voit ce que vous en faites. (Léandre) - Page 2 E9a47b819e53ecde4d7399bf6ba92839Multicompte : Kelsier Hodgen, Karhlya Ainsley, Aedan Stellaa, Saskya S. Wynisen.Points : 2911
    Mar 22 Déc - 13:17.
    https://vogel-im-kafig.forumactif.com/t55-leandre-on-ne-reveille
    Tu fais ce qui te semble le mieux, et déjà ça, ça en dit long sur ton implication dans ce qui risque de devenir l’une de tes pires idées, Léandre. Tu aurais peut-être dû la laisser dans la rue ou la livrer aux soldats qu’elle a cherchés à monter contre toi. Ca aurait été bien plus facile comme ça, et surtout tu n’aurais pas pris le risque qu’on puisse croire que tu intrigues contre ta ville et plus particulièrement contre ton cousin sur le trône. Le fait est, Léandre, qu’une fois que tu as pris une décision, il est quasiment impossible pour toi de revenir dessus. Alors maintenant qu’elle est chez toi, et que tu as commencé à la soigner, tu sais que tu ne t’arrêteras pas avant qu’elle ne soit remise sur pied…

    Ce n’est qu’une fois dans la salle de bain, quand tu es en train de remonter tes manches sur tes coudes qu’elle daigne enfin te répondre, encore plus qu’elle n’a pas l’air de vouloir ôter ses vêtements qui sont sales. Tu t’arrêtes, tu la regardes, alors qu’elle reprend la suite d’événements et qu’un sourire dur s’inscrit sur ton visage.

    « Je ne suis pas intéresser par votre corps, Analynn. Que tu expliques lentement. Encore moins dans cet état-là Je vous soigne parce que j’ai besoin de vous vivante, parce qu’il n’est pas dans mes principes de laisser quelqu’un mourir devant moi, probablement. Maintenant, si je dois user de la force pour vous remettre sur pied, je ne m’en priverai pas. Et tu sais quoi, tu recules d’un pas, pour t’appuyer contre le meuble de l’évier. Vous comprendrez rapidement que je suis bien élevé si on ne me pousse pas dans mes retranchements. »

    Tu continues de la fixer du regard, comme si tu voulais la pousser, elle, dans ses retranchements. Parce que, honnêtement Léandre, tes yeux sont en train de la déshabiller pour voir comment elle réagira. Et finalement, quand elle te demande de te retourner, qu’elle cède une fois encore, tu obéis en levant les yeux au ciel. Plutôt que de t’occuper d’elle, tu attrapes une éponge naturelle, une fortune à elle toute seule, et un flacon d’antiseptique et… quand tu te redresses, tu t’amuses à la regarder dans le reflet du miroir, alors qu’elle retire son chemisier.

    « On verra ca plus tard. Tu réponds finalement en te retournant vers elle alors qu’elle se met sur le tabouret. Je suis persuasif quand je le veux et vous m’avez l’air plutôt conciliante comme jeune femme. Tu viens t’asseoir sur le bord de la baignoire, puis fais couler de l’eau claire dans le fond, avant d’imbiber l’éponge. Avez-vous subi d’autres formes d’agressions que ce que je vois ? »

    Ta question semble anodine mais pour toi ce n’est pas le cas. Tu souhaites savoir jusqu’où les hommes qui s’en sont pris à elle sont allés, te donnant une idée de ce qu’elle a fait de si mal. En attendant sa réponse, tu poses une main sur son épaule, la tiens en place, avant de poser tout doucement l’éponge sur sa nuque, en appuyant dessus pour faire ruisseler l’eau sur son dos. Tu recommences plusieurs fois pour humidifier sa peau puis tu viens nettoyer le tout avec une attention clairement sincère.

    « Ca laissera des traces. Tu finis par souffler, en continuant à passer l’éponge sur les marques. Et vous ne voulez toujours pas me dire pourquoi ? Qui sait, je pourrais vous aider… d’autant plus que je n’apprécie pas spécialement la manière dont on vous a traité. »
    Léandre A. Stellaa

    Dans mon sac.
    Inventaire:
    Gif : [DONE] À quoi ça sert de sauver la vie quand on voit ce que vous en faites. (Léandre) - Page 2 Tumblr_p6e75gER5Y1sas7dso3_400Messages : 223Age : 39 ans.Situation : Divorcé.Métier/Escouade : Major des Forces Armées.Zone libre : Cheval : Khímaira, un étalon dans la force de l'âge, qu'il a clairement choisi parce qu'il est d'un blanc parfait.Multicompte : Léandre, Sasha, Cosmo, Laszlo, Alyth & Kanaan.Points : 3370
    Mar 22 Déc - 13:46.
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    Ça ne te plait guère, de continuer à tout accepter, comme ça. Tu es pourtant une jeune femme combative, normalement, en fait, rare sont les choses que tu ne cherches pas à discuter, à négocier, que ce soit auprès de tes parents, ou auprès de tes amis, de l’Alpha de la Guilde, des soldats que tu côtoies … Dans ton entourage, tu es connue pour ta tendance à l’ouvrir à la moindre occasion, alors, forcément, tout ça, ça ne te ressemble pas, et tandis que tu finis par retirer ton chemisier, et attacher tes cheveux, comme il te l’a demandé, et bien, tu te promets que ça ira mieux demain, et que tu recommenceras à lui faire subir ton mauvais caractère. C’est ça, Ana, demain, tu lutteras, mais aujourd’hui, tu ne te sens pas l’âme d’une guerrière, alors, tu prends place au beau milieu de la baignoire, en préservant comme tu le peux ton corps en parti mis à nu.

    Tu gardes le silence un moment, à nouveau, même face à ses remarques clairement déplacées, tu ne pipes pas mot, tu le laisses juste approcher, et ce n’est que lorsque tu sens l’eau couler le long de ton dos, sur le feu des blessures à vif que tu ouvres la bouche à nouveau. « Ce n’est pas ce que j’ai voulu dire, tout à l’heure … » Tu souffles, tout doucement, en regardant le carrelage de la salle de bain devant toi. « Je n’ai pas essayer de sous-entendre que vous en vouliez à mon corps. » Et si tu tiens à le préciser, c’est juste parce que tu n’es pas le genre de femme qui a tendance à penser que les hommes sont tous des porcs, même dans le monde actuel, tu sais que ce n’est pas aussi simple, et que tout n’est pas noir, ou blanc. Tu ne sais pas exactement pourquoi il s’acharne à s’occuper de toi, à soigner tes blessures, tu as un début de réponse dans le fait qu’il veut te questionner vis-à-vis de Fortschritt, mais ça s’arrête là, ça n’explique pas tout, selon toi. « Mais un conseil, ne vous habituez pas trop à ce manque de résistance … peut-être que j’ai simplement décidé de vous accorder un peu de répit. » Ou peut-être que tu n’as pas l’énergie pour lui faire face, peut-être que ses menaces te touchent plus que tu ne le voudrais. Peut-être que tu n’as pas envie de faire face à ce que ses mots décrivent si clairement, et si facilement.

    Tu frisonnes légèrement, lorsque l’éponge se pose sur tes plaies. C’est fou que tu ne sois pas tout simplement en larmes actuellement, quand on voit l’état de ton dos, tu devrais sans doute être en train de t’en plaindre, de gémir dans un coin, mais la vérité c’est que c’est probablement tellement douloureux, que tu as l’impression que la région de ton dos est comme … anesthésiée par ta propre douleur. Et toi, forcément, ça te va. « Qu’est-ce que ça changera, si je vous le dis ? » Tu demandes, en tournant légèrement la tête pour l’observer un peu pendant qu’il est concentré sur ta peau abîmée, lésée. « Vous n’avez aucun pouvoir à Fortschritt, Monsieur le Major, il n’y a rien que vous puissiez faire … » D’ailleurs, tu ne sais toujours pas qui a pu envoyer ces gens. Ton père biologique ? Ça t’arrache une grimace de dégoût, non seulement parce qu’il est ton père, mais aussi parce qu’il est le Gouverneur, et que ça t’horrifie de penser qu’il puisse être si cruel. « Disons simplement que je suis née de mauvais parents. On ne choisit pas sa famille, parait-il, vraisemblablement, ceux qui sont responsables de ma naissance ne veulent plus de moi en ce monde. » Ça ne te fait même pas un peu de peine, tu es déçue, sans doute et un peu dégouttée, mais tu n’es pas triste parce que peu importe qui est le père qui a semé la graine, qui est la mère qui a souffert pour te mettre au monde, tu es la fille du couple qui t’as éduquée, et ça ne changera jamais, dans ton cœur. « Je m’en sortirais très bien toute seule. Mais merci d’avoir pris le temps de vous proposer … » Après tout, chez toi, personne n’a levé le petit doigt. Tu te souviens Analynn ? Tu as eu beau crier, personne n’est venu.
    Analynn Marshall
    Gif : [DONE] À quoi ça sert de sauver la vie quand on voit ce que vous en faites. (Léandre) - Page 2 A7b1eadc169d59880205b76ef0fa0fddMessages : 152Age : 28 ans.Situation : Célibataire.Métier/Escouade : Elle était journaliste chez elle, maintenant c'est ... elle ne sait pas.Zone libre : [DONE] À quoi ça sert de sauver la vie quand on voit ce que vous en faites. (Léandre) - Page 2 E9a47b819e53ecde4d7399bf6ba92839Multicompte : Kelsier Hodgen, Karhlya Ainsley, Aedan Stellaa, Saskya S. Wynisen.Points : 2911
    Mar 22 Déc - 14:37.
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    Il ne faut pas si longtemps pour que tu te retrouves appuyé contre ta belle et grande baignoire, Léandre, à faire couler l’eau doucement le long de la peau abîmée de la jeune femme. Et tu vois, si tu lui as déjà posé plusieurs questions, et bien le temps que tu commences ce travail de nettoyage, tu ne dis plus rien. Mieux, même, tu te concentres sur la tâche, pour ne pas lui faire mal autant qu’être en maîtrise de tes gestes.

    « Hm ? Tu fais entendre à sa remarque. Vous sous-entendiez quoi, alors ? »

    Tu es curieux de savoir ce que tu as loupé, parce qu’il n’est pas dans ton habitude de te louper sur ce genre de choses. D’autres diraient que tu as vu dans ses paroles ce qui t’intéresse vraiment, et toi tu te dis simplement que tu as l’esprit marqué par des choses qui se font dans les bas fonds de ta cité. À moins qu’elle ne soit aussi un peu à ton goût. Tes yeux en profitent pour glisser encore une fois sur elle, et tu hausses les épaules pour toi-même. Peut-être.

    « C’est trop gentil de votre part, dites donc. Que tu lui fais remarquer en ricanant doucement. Je ne m’habituerais donc pas à votre obéissance, si ça peut vous rassurer, même si vous ne prendrez pas l’ascendant sur moi. »

    Encore ces mots. À croire que tu ne fais que lui rappeler comment tu fonctionnes et la préparer au fait que tu ne veux absolument pas la laisser gagner. Tu es joueur et mauvais perdant, c’est comme ça et pas autrement. En attendant, Léandre, tu nettoies sa peau doucement et quand tout le sang, le sable et autres joyeusetés finissent dans le fond de la baignoire, tu reposes l’éponge dans l’évier et tu viens prendre l’antiseptique et une compresse que tu imbibes avec.

    Elle finit enfin par te répondre, et si tu ne relèves pas tes yeux de ton travail de minutie, tu l’écoutes avec attention tout de même. Tu notes ce qu’elle dit. Des parents qui veulent la tuer, et vu son âge c’est tardivement pour s’y mettre. Ceci dit, les termes qu’elle utilise pour qualifier ses parents viennent mettre un certain doute dans ta tête. Ces gens sont ses géniteurs, pas ses parents.

    « Je ne parle pas d’aller vous secourir à Fortschritt… Ca ne me viendrait même pas à l’esprit à vrai dire. Tu jettes la compresse pour recommencer avec une autre sur les autres blessures. Par contre, vous pourriez trouver une place ici. Tu te penches un peu sur elle, en captant son regard sur toi. Loin de ceux qui vous ont mis au monde et qui pensent pouvoir choisir quand vous devez le quitter. »

    Tu es… sérieux ? Peut-être… ou en partie tout du moins. Tu ne sais pas encore comment elle va se comporter, mais si quelqu’un peut lui trouver une couverture ici, contre des informations, c’est probablement quelqu’un comme toi. En attendant, tu finis enfin de désinfecter son dos, et tu la maintiens assise malgré tout. Tes doigts libres fourragent dans ses cheveux pour en retirer l’élastique et tu appuies doucement sur sa nuque pour ployer sa tête en avant.

    « Vos cheveux sont pleins de sang. Tu finis par expliquer. Tant qu’à faire, je vous les nettoie. Penchez-vous en avant, Analynn, et profitez-en pour réfléchir à ce que je peux vous proposer. »

    Tu viens remplir un pichet d’eau avant de le faire couler sur sa tête lentement, comme si… tu avais fait ça toute ta vie. À croire que tu as quelques talents cachés Léandre.
    Léandre A. Stellaa

    Dans mon sac.
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