Il aura fallu une écharpe contre ta bouche pour te faire taire. Quelques paroles menaçantes, et il faut bien l’avouer, effrayantes, pour te faire retrouver un semblant de calme et te convaincre qu’il valait mieux éviter d’en faire trop. Être balancée dehors est quelque chose qui ne t’effraies pas plus que ça, disons que, tu te connais, et que tu te dis que tu aurais des chances de t’en sortir, s’il jouait à ça. N’oublions pas, Analynn, que tu as un atout de taille dans ta poche, que tu te gardes bien de lui révéler. Par contre, l’idée d’être maltraitée à nouveau, elle, te semble bien plus insupportable, déjà. Tu refuses que l’on s’en prenne à toi. La douleur est une chose à laquelle tu n’es pas habituée, et par conséquent, à laquelle tu n’es assurément pas résistante malgré toute ta force de caractère. Tu es donc dans une impasse, bloquée sur ce cheval, tu ne peux t’enfuir, et si tu te permets une autre fantaisie comme celle que tu as tenté … et bien tu crains tout simplement qu’il ne puisse te faire du mal.
Tu as donc plié. Cédé. Et une Analynn complètement résignée, qui se tiens désormais sur ce cheval, et qui vient même s’accrocher au bras de cet homme désagréable pour ne pas tomber de cheval. D’ailleurs, il semble se rendre compte du manque de stabilité te concernant, parce qu’il finit par relâcher les rênes de l’animal d’une main, pour venir enrouler son bras autour de ta taille. Par la même occasion, il te tire contre lui, et si tu n’apprécies assurément pas ce contact bien trop rapproché à ton goût, et bien, tu dois tout de même avouer que tu te sens bien plus en sécurité pour voyager installée de cette manière.
Par la force des choses, tu es aussi silencieuse que lui sur le chemin. Tu ne sais même pas où il t’emmène, et d’ailleurs, il semble que tu piques du nez, à plusieurs moments, jusqu’à ce qu’il vous fasse traverser une muraille, puis, jusqu’à ce qu’il fasse s’arrêter l’animal pour finalement en descendre. Ton regard revient se poser sur lui, qui t’observes, et si tu fronces les sourcils à sa question, si tu lèves les yeux au ciel, tu finis quand même par hocher la tête, acceptant donc de ne pas crier à peine le bâillon sur ta bouche sera défait. Et tu tiens parole. Lorsque tes pieds touchent le sol, et que l’écharpe est enlevée, tu viens juste crachouiller pour ôter les petites fibres qui sont restées accrochées à tes lèvres et tu passes une main sur ton visage, soulagée de ne plus ce porter cette chose infâme.
C’est dans une belle et grande maison, qu’il te fait entrer. Mine de rien, elle colle pas mal avec le personnage dont tu as eu un aperçu ce soir mais, encore une fois, fait étonnant, tu ne fais pas le moindre commentaire. Tu te montres même étonnement docile, comme si tu avais compris que c’était dans ton intérêt, et tu viens t’asseoir, quand il te le demandes. Sagement.
Le temps de son absence, tu ne bouges pas, tu te contentes de regarder autour de toi, quelques instants, et ton regard se fixe à nouveau sur sa personne lorsqu’il est de retour. Tu ne lui diras pas que tu n’as pas besoin d’être soignée … tu guéris vite, c’est l’un des avantages de ta conditions, mais encore une fois, tu estimes qu’il est bon pour toi de garder cette carte bien cachée dans ta manche pour pouvoir la dégainer, si besoin est, au bon moment.« Vous êtes qui, exactement ? » Tu finis par demander, intriguée, autant par le comportement du bonhomme, sa façon de traiter les autres, et l’allure de cette demeure. Assurément, ce n’est pas n’importe qui, un haut-gradé, c’est certains, mais ton instinct te dis aussi qu’il y a baleine sous gravier, et qu’il y a bien autre chose à découvrir à son sujet. « Vous comptez toujours me cuisiner ? C’est pas de chance, je ne suis qu’une pauvre commerçante, passée à tabac par une bande de sales types bien mal élevés. » Faux, archi faux, bien évidemment, mais étant donné que rien ne fonctionne, autant tenter de lui prouver par A plus B que tu ne lui seras d’aucune utilité.
Tu as donc plié. Cédé. Et une Analynn complètement résignée, qui se tiens désormais sur ce cheval, et qui vient même s’accrocher au bras de cet homme désagréable pour ne pas tomber de cheval. D’ailleurs, il semble se rendre compte du manque de stabilité te concernant, parce qu’il finit par relâcher les rênes de l’animal d’une main, pour venir enrouler son bras autour de ta taille. Par la même occasion, il te tire contre lui, et si tu n’apprécies assurément pas ce contact bien trop rapproché à ton goût, et bien, tu dois tout de même avouer que tu te sens bien plus en sécurité pour voyager installée de cette manière.
Par la force des choses, tu es aussi silencieuse que lui sur le chemin. Tu ne sais même pas où il t’emmène, et d’ailleurs, il semble que tu piques du nez, à plusieurs moments, jusqu’à ce qu’il vous fasse traverser une muraille, puis, jusqu’à ce qu’il fasse s’arrêter l’animal pour finalement en descendre. Ton regard revient se poser sur lui, qui t’observes, et si tu fronces les sourcils à sa question, si tu lèves les yeux au ciel, tu finis quand même par hocher la tête, acceptant donc de ne pas crier à peine le bâillon sur ta bouche sera défait. Et tu tiens parole. Lorsque tes pieds touchent le sol, et que l’écharpe est enlevée, tu viens juste crachouiller pour ôter les petites fibres qui sont restées accrochées à tes lèvres et tu passes une main sur ton visage, soulagée de ne plus ce porter cette chose infâme.
C’est dans une belle et grande maison, qu’il te fait entrer. Mine de rien, elle colle pas mal avec le personnage dont tu as eu un aperçu ce soir mais, encore une fois, fait étonnant, tu ne fais pas le moindre commentaire. Tu te montres même étonnement docile, comme si tu avais compris que c’était dans ton intérêt, et tu viens t’asseoir, quand il te le demandes. Sagement.
Le temps de son absence, tu ne bouges pas, tu te contentes de regarder autour de toi, quelques instants, et ton regard se fixe à nouveau sur sa personne lorsqu’il est de retour. Tu ne lui diras pas que tu n’as pas besoin d’être soignée … tu guéris vite, c’est l’un des avantages de ta conditions, mais encore une fois, tu estimes qu’il est bon pour toi de garder cette carte bien cachée dans ta manche pour pouvoir la dégainer, si besoin est, au bon moment.