Bon, certains diraient que ce n’est pas tellement prudent de dévoiler où tu vies de cette manière, à cette jeune femme, sans même savoir qui elle est, exactement mais … as-tu vraiment le choix, Analynn ? Non, assurément non. Tu risques de perdre un temps fou à tourner en rond, et avec la chance que tu as eue aujourd’hui, tu pourrais réussir par tomber sur la milice, si tu décides de partir seule maintenant, voir te perdre définitivement et ne pas réussir à rentrer à cause de cette méchante cheville bien trop abimée. Alors, oui, tu prends ce risque, en te disant simplement qu’il est calculé, de toute façon, ton excuse est bonne, il n’y a personne à la maison pour le moment, il te suffira de réussir à bien mémoriser pour la prochaine fois pour être cohérente.
Seulement voilà, alors qu’elle semble savoir où elle va, et connaître l’emplacement approximatif de la fontaine que tu lui décris, elle vient aussi te poser cette question, tout en s’approchant de toi pour que tu prennes appui sur elle. Et ça, ça fait monter en toi un sacré vent de panique, ma grande, parce que … si encore tu connaissais d’autres endroits que le Centrum, à Widerstand. Ce serait simple. Le hic, c’est que tu ne pourras pas être aussi précise que quelqu’un qui vivait réellement ailleurs alors, tu fouilles, à toute vitesse, dans tes souvenirs et ne parvenant pas à trouver quoi que ce soit, tu viens finalement baisser un peu les yeux.« Mes parents viennent d’un quartier bien plus pauvre. » Bon, ça se tient, ça, non ? Après tout, tu sais bien qu’un autre quartier, bien plus pauvre existe, c’est là que tu as débarquée à ta sortie du tunnel. « Je vais marier, je viens de m’installer dans la maison de mon futur mari. » … Bon. Encore une fois, c’est une histoire qui se tient, totalement fausse, on s’entends, mais, après tout, tu seras seule quand tu atteindras la maison, personne ne sera là, elle ne pourra pas poser plus de questions que ça, c’est ton espoir.
Tu te mets donc en route, avec elle, prenant appui sur elle pour aller le plus vite possible, bien sûr, ton regard se balade partout, comme si tu t’attendais à voir la milice débarquer à tous les coins de rue.« Quoi ? Non … je, on a ce qu’il faut à la maison. » Que tu réponds, quand elle te propose de passer par un herboriste pour ta cheville. C’est vrai, la boîte de premiers soins est pleine, même si souvent mobilisée en ce moment. Et puis, tu refuses de faire les boutiques maintenant, tu crains trop d’être arrêtée alors, tu forces pour que vous traciez simplement jusqu’à la maison. « C’est là ! » Tu finis par lancer, te détachant d’elle pour te précipiter vers la porte et entrer. « Viens, au moins à l’intérieur, on sera en sécurité. »
Seulement voilà, alors qu’elle semble savoir où elle va, et connaître l’emplacement approximatif de la fontaine que tu lui décris, elle vient aussi te poser cette question, tout en s’approchant de toi pour que tu prennes appui sur elle. Et ça, ça fait monter en toi un sacré vent de panique, ma grande, parce que … si encore tu connaissais d’autres endroits que le Centrum, à Widerstand. Ce serait simple. Le hic, c’est que tu ne pourras pas être aussi précise que quelqu’un qui vivait réellement ailleurs alors, tu fouilles, à toute vitesse, dans tes souvenirs et ne parvenant pas à trouver quoi que ce soit, tu viens finalement baisser un peu les yeux.
Tu te mets donc en route, avec elle, prenant appui sur elle pour aller le plus vite possible, bien sûr, ton regard se balade partout, comme si tu t’attendais à voir la milice débarquer à tous les coins de rue.