Regarde-toi, Léandre. Ou non, tiens pour une fois arrête de regarder ton nombril et vois plus loin. Regarde-là, devant toi, qui subit autant ta main sur la sienne que tes doigts sur son visage ensuite. Regarde comme elle est forte, comme elle ne plie pas face à cette tempête que tu sèmes derrière toi. Et maintenant, mon vieux, recule encore un peu, regarde la pièce dans sa globalité. La scène qui se joue est à des années-lumières de celle entre un bourreau et sa prisonnière, certes, mais elle ne semble pas plus à une colocation forcée. Et pour une fois, Léandre, tu le vois, et ça ne te fait pas changer d’attitude. Au contraire, comme si tout ce que tu visualisais te plaisait.
Elle finit par reprendre la parole, te rappeler ces paroles que tu n’as de cesses à avoir avec elle. Doucement, elle vient même retirer ta main de son visage et tu te laisses faire. Toi, force de la nature à plus d’une raison, tu laisses cette petite brune abîmée par ses paires repousser ta main. Et tu finis par desserrer tes lèvres, pour lui répondre, parce que tu lui dois bien ça, non ?
« Pour être libre, Analynn. »
Libre, c’est un grand mot qui résume tout le sens de ta vie actuelle. C’est ce que tu as toujours voulu Léandre. En devenant le Major, tu as embrassée toutes les contraintes, mais aussi le droit de régner comme tu le veux. En la ramassant, en allant vers elle. Tout ça, c’est pour cette notion de liberté qui ne cesse de revenir, encore et encore, dans ce que tu lui dis. Et tu vois, quand elle te demande ce qu’elle deviendra en TE choisissant, toi, pas ta ville, pas ta sécurité, pas tes cadeaux, toi Léandre, tu viens simplement attraper son visage en coupe entre tes grandes mains chaudes.
« Vous serez libre. D’être qui vous voulez, de vivre comme vous l’entendez. Vous pourrez vous affranchir de toutes ces règles et de ces craintes qui vous ont enfermés pendant 28 années dans l’autre cité. Et tu la regardes, sans te pencher sur elle, sans te rapprocher. Je veillerai sur vous. Je veillerai à votre bonheur. Avec moi, vous gagnez le droit d’être celle que vous voulez être. »
Et c’est à la puissance de ton regard sur elle que l’on comprend toute la franchise et l’honnêteté de ta réponse, Léandre. Et si tu voudrais recommencer ce jeu qui l’a complétement rendue confuse, si tu te penches maintenant vers elle, c’est uniquement pour déposer tes lèvres contre son front, et revenir la serrer contre toi. Cette fois-ci, tu t’octroies le droit de la tenir plus longtemps, en la serrant contre toi, en gardant ton nez contre ses cheveux doux.
« Je ne voulais pas vous blesser tout à l’heure. Que tu lui offres finalement dans un murmure. Ca ne m’empêchera pas de vous faire d’autres présents, de vous tourner autour, de veiller sur vous ou de vous provoquer, mais ce n’est pas ce que je voulais provoquer. Ta voix baisse encore, pour ne laisser échapper qu’un murmure quasi inaudible. J’en suis désolé. »
Dans mon sac.
Inventaire:
Gif : Messages : 223Age : 39 ans.Situation : Divorcé.Métier/Escouade : Major des Forces Armées.Zone libre : Cheval : Khímaira, un étalon dans la force de l'âge, qu'il a clairement choisi parce qu'il est d'un blanc parfait.Multicompte : Léandre, Sasha, Cosmo, Laszlo, Alyth & Kanaan.Points : 3748