Sale journée. C’est exactement ce que t’as dit à un de tes soldats quand il t’a demandé pourquoi tu quittais ton poste si tôt. Vous n’avez même pas fini votre ronde, que tu les as juste abandonné en grognant comme une sale bête. Et c’est pas complètement faux. Vous avez dû courir après des voleurs dans les Quartiers Populaires, avant de comprendre que vos “voleurs” n’étaient que des mots qui jouaient un peu trop. Et quand t’as commencé à gueuler sur tes gars, t’as entendu un de ces crétins de Shifter faire des siennes de l’autre côté du mur. Les gens ont réagi en criant de bonheur, en le soutenant de loin. Ca te rend malade…
Du coup, voilà, tu sèches la fin de la journée, mais t’en a clairement rien à battre. Tu te hisses sur le toit d’un bâtiment plus haut que les autres par une échelle qui a été installée, en cas d’invasion ou de conneries du genre. C’est pas que tu veux t’isoler. Ou si, un peu… Mais c’est pas que ça. Tu veux le voir, ce connard que tout le monde soutient sans même le voir. Tu veux voir sa tête triomphante pour te rappeler un peu plus pourquoi, toi, tu hais ces types.
Et quelle n’est pas ta surprise, Cosmo, quand de ton perchoir, tu vois un groupe d’homme redescendre du mur par un monte-charge et se séparer en bas. Et que tu reconnais, parmi tous ces cons, un en particulier que tu connais bien. Trop bien. Parce que ce type, c’est l’explication de toute ta rancœur pour ces monstres. Lycaon fucking Kerberos. Un kéké, si tu as un avis à donner, mais que la foule adule. Ca te fait grogner, mon vieux, et tu te penches un peu de ton perchoir quand il passe dans ta rue.
« Alors la bête de foire, t’as bien profité de ton petit show ? Tu vas pouvoir aller t’dorer la couenne maintenant ? »
Et t’as le culot d’en plus te laisser tomber d’un niveau sur un balcon, puis de te jeter au sol, près de lui, pour lui adresser un sourire parfaitement agressif et écœuré.
« T’as encore récolté tous les lauriers alors que de vrais soldats font leur job… »
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Messages : 34Age : 35 ans.Situation : Célibataire endurci.Métier/Escouade : Caporal dans l'Armée de FortschrittZone libre : Cheval : Storm, un étalon de 7 ans, noir parfait, une zébrure blanche sur le chanfrein. Un cheval au sale caractère qui a tendance à renâcler et n'en faire qu'à sa tête si son cavalier n'est pas sûr de lui.Multicompte : Léandre, Sasha, Cosmo, Laszlo, Alyth & Kanaan.Points : 2485 C’était une journée comme les autres. Banale à en crever. Si molasse que tu bailles presque à t’en décrocher la mâchoire, tandis que tu descends de la plateforme avant même quelle n'ait touché le sol. Bruyant, aux canines à découvert, tu fermes la bouche dans un fort bruit de mastications. Depuis une semaine déjà, rien, nada, RAS comme ils disent au QG. Certains se délectent de ce genre moment, appelant ça du répit, d’autres, comme toi, se font chier comme des rats morts.
Après, qu’est-ce-qui t’empêcherait, là, tout de suite, de faire demi-tour pour franchir le mur et te barrer pour une petite escapade en solo ? Franchement, pas grand-chose. T’es à ça de te tirer, l’histoire d’une petite journée… Mais t’es supposé revenir à Rood Licht pour les tests de ce gamin là, ce jeune shifter qui galère ses grands morts à se transformer. HURGH. Un passage de la main à l’arrière de ton crâne, comme pour peser le pour et le contre… Puis finalement, t’es pas assez con pour le laisser tomber. Donc pas d’escapade nocturne et encore moins de « roadtrip » en solitaire.
Tu trottines donc nonchalamment dans l'une des ruelles mains dans les poches, et d’un coup d’œil, on te reconnait. Tu fais mine de sursauter, d’être « surpris ». Ohlala…quoa, toi une petite vedette ? naaah
Heh.
Forcément, par instinct, un peu comme seconde peau, tu bombes le torse de fierté. Tu roules des mécaniques, ricanes, taquines, dragues messieurs et mesdemoiselles avec une aisance déconcertante. On te lance des " j'ai toujours cru en votre famille !" ou encore des " j'ai jamais douté de vous !". Ah que beaucoup on la salive empli de mensonge, mais la flatterie fait son effet.
Finalement, feintant tout en mimiques théâtrale le déchirement d'une séparation, tu te dérobes à la foule en rires hautains. Puis il y a une voix. Une voix grave, lourde et venimeuse qui te fait lever les yeux.
Ah bah super, un hater. Ça te clash, ça te rentre gentiment dans le lard et tu ne peux que lui offrir un rictus des plus amusés alors qu'il atterri juste devant toi.
▬ J’ai envie de dire: Chacun son job. Tu sors les mains de tes poches et rajoutes un : Toi tu cavales après la petite vermine – en illustrant tes propos d’une galopade de doigts dans les airs. Pendant que moi je fais avancer la nation en protégeant des petits culs comme le tiens. Tu t’avances même vers lui pour lui donner une tape sur l’épaule. La boucle est bouclée.
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Messages : 10Age : 30 ansSituation : CélibataireMétier/Escouade : "Soldat" Shifter βZone libre : 
Sense never seemed to make sense to me.
Not the sense you administer repeatidly.
I fled to the hills so I could clear my mind.
I couldn't swallow the pills that I was pescribed.
Points : 2604 Ca te donne envie de hurler, de descendre là, dans la foule que tu vois au loin et de tous leur casser le nez et les genoux, pour leurs rappeler que ce ne sont que des sales cons. Du genre à vous conchier, vous les soldats qui tentent d’apporter un peu de calme en ville, et de jouer les pucelles en chaleur devant ces hommes-monstres. Monstre, oui. C’est ce que tu vois, toi, quand tu regardes les shifters parader en ville. Des monstres, avec des visages humains…
C’est pour ça que tu réagis comme tu le fais, que tu te propulses au bas de ton perchoir pour venir le chercher, le provoquer. Lycaon, tu le sais tu as déjà beaucoup trop souvent entendu son prénom. La fierté de sa famille, tout ça parce qu’il a le gêne de monstre. À sa place, tu serais horrifié, honteux, dégouté, et c’est ce que tu lui craches au visage.
« N’oublies pas que les soldats protègent autant cette ville, que vous les monstres ! Tu grinces, en sentant le vinaigre te monter au nez. On sort avec vous, et quand un des vôtres se fait coincer comme une souris stupide et inutile, c’est toujours les nôtres qui paient les pertes ! »
Une réalité, dans l’armée, mais on vous a appris, dit et redit, qu’entre 10 vies de soldats et un shifter, vous devriez vous sacrifier pour sauver le monstre. Ca aussi, ça explique sûrement ta rancœur et ton dégout, mon vieux. T’en as vu, des collègues, prêts à se jeter dans la gueule de titans pour sauver un de ces prétendus sauveurs.
« Et puis j’ai pas besoin d’un type comme toi pour assurer mes arrières, hein. Tu fais un pas, et tes yeux froids viennent chercher les siens. J’suis sûr qu’en combat loyal, je te défonce, mon petit pote. Ils seraient déçus, tous tes pseudos fans. »
Et tu sais ce que tu cherches, Cosmo. Tu veux le pousser au faux-pas, tu veux avoir le droit de venir loger ton poids dans son nez. Si tu le pouvais, tu aimerais que tous ceux qui bavent à ses pieds finissent par le voir comme toi tu le vois !
Gif : Messages : 34Age : 35 ans.Situation : Célibataire endurci.Métier/Escouade : Caporal dans l'Armée de FortschrittZone libre : Cheval : Storm, un étalon de 7 ans, noir parfait, une zébrure blanche sur le chanfrein. Un cheval au sale caractère qui a tendance à renâcler et n'en faire qu'à sa tête si son cavalier n'est pas sûr de lui.Multicompte : Léandre, Sasha, Cosmo, Laszlo, Alyth & Kanaan.Points : 2485
Tu le regardes, l’observes, de la tête aux pieds. Tss. Il ne faut pas être un génie de l’analyse pour comprendre que monsieur ici présent ne t’aime pas beaucoup. Mais qu’est-ce qu’il croit hin ? Que t’as d’la chance ? Que t’es nais bien comme il faut avec ce gène dans le sang ? Que t’es solide, cohérent ? Que tu dors sur tes deux oreilles, que t’es un bon petit shifter, tout beau, tout bien ? Que ça ne t’arrives jamais ces choses-là, hein? Il ne doit pas comprendre de quoi tu parles. C’est qu’il faudrait peut-être penser à sortir un peu la tête de son cul pour réaliser que c’est facile pour personne ! Tous ces trucs qu’on pense avoir enfoui, ils sont enfaite là, planqué sous le tapis. Puis ça disparait pour mieux hanter le jour d’après. Ça colle des sueurs froides, ça prend à la gorge !
Ta petite sœur te dirait de te calmer, que ça n’en vaut pas la peine de s'énerver. T'as sa voix dans un lointain murmure, un truc pâteux, un truc qui se perd.
Respire Lyca'. Inspire profo- Tu frappes. T'attends pas qu'il est fini sa putain de phrase. Tu lui en colle une direct dans la mâchoire et perds pas de temps pour l'attraper par les épaules, essayant de le foutre par terre. Il veut se battre ? Ça va se battre! Toi t'en a rien à foutre de cette célébrité à la mord moi le nœud ! Tu te pavanes, tu fais le keke, oué, c'est vrai. Parceque EH, BIG NEWS, parmi tous ces lèches culs, y'a aussi des gens qui ont de l'espoir, qui ont les yeux qui brillent d'admiration. Et quoi ? HEIN ? Tu leurs crache la vérité dans la gueule ? Tu leur lance froidement que la prochaine fois tu ne pourras peut-être pas sauver leur sœur ou leur père ? Que demain ils vont tous finir orphelins et que c’est comme ça, c’est la vie.
ALORS NON TU TE CALME PAS. IL SAIT PAS CE QUE C’EST LUI ! CETTE PRESSION DE MERDE. IL SAIT PAS CE QUE SAIT D’ETRE TOI, D’ETRE MAL FOUTU, D’ETRE UN PANTIN.
T’as pas envie de le laisser respirer. T’as envie qu’il suffoque sous les coups de ta colère. La respiration en crocs serrés, t’expulses à grand poumon des mots entrecoupés de souffles roque. ▬ Tsais Pas plus tard. Que hier. J’en ai sauvé 10. Des comme toi. Alors. Si tu y passes. Rien à foutre. J’aurais quand même. Remplis mon putain de quota !
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Points : 2604 Tu rages, tu grondes, tu sais que ça ne durera plus longtemps. C’est fou, hein, mais ça se lit dans le regard de ce connard de Lycaon à peu près aussi facilement que dans le tien. Vous êtes peut-être des ennemis, tu as beau le détester, tu lui souhaites tout le mal du monde, Cosmo, et bah vous êtes foutus pareil quand même. Et ça va te rendre dingue, rien que d’y penser, sauf que t’as pas le temps de secouer la tête en réprimant la gerbe que la douleur vient exploser dans ta mâchoire.
« Enflure ! Tu siffles comme une vipère. »
Il a pas prévenu, pas laissé le temps de répondre qu’il t’a foutu une de ces droites… ca vient allumer des lampions de douleurs dans ta tête et avant de réfléchir, tu te jettes sur lui. Tu veux lui faire mal, tu veux qu’il tombe au sol et c’est ce que tu fais. Tu l’entraines avec toi au sol alors qu’il vient te provoquer encore, te jeter sa merde à la tête et tu cognes un grand coup dans son bide, pour que sa voix arrête de sortir de sa bouche deux secondes.
« Ce s’ra pour tous ceux que t’as laissé crevé ! Tu dérapes, loupes son visage pour cogner le sol, et la douleur te tire un grognement et un nouvel éclat de haine. C’pour tous ceux que les monstres de ta famille ont pas sauvé ! »
La famille… T’as rien trouvé de mieux à attaquer visiblement. Surtout que tu sais même pas si c’était des “héro” dans sa famille. En faite tu réfléchis plus et tu roules sur le côté, pour te relever, avant un air d’animal sur le visage. Ton visage luit de rage, tes yeux de douleurs.
« T’as qu’ça dans l’ventre, mon mignon ? Que tu reviens le provoquer avec un sourire bon à vomir sur les lèvres. »
Gif : Messages : 34Age : 35 ans.Situation : Célibataire endurci.Métier/Escouade : Caporal dans l'Armée de FortschrittZone libre : Cheval : Storm, un étalon de 7 ans, noir parfait, une zébrure blanche sur le chanfrein. Un cheval au sale caractère qui a tendance à renâcler et n'en faire qu'à sa tête si son cavalier n'est pas sûr de lui.Multicompte : Léandre, Sasha, Cosmo, Laszlo, Alyth & Kanaan.Points : 2485 De la rage, t’en as à revendre. Des coups, tu en as toute une floppé en stock, mais faut croire que tu n’es pas assez préparé. Tu as pourtant porté le premier coup, celui qui déstabilise et alors que tu t’étais approché pour lui pour le foutre par terre, il avait réussi à reprendre le dessus d’un grand coup de pied dans le ventre. Souffle coupé, tu as le reflexe de serrer les dents, manquant de te mordre la langue. Tu craches, tu déglutis, grognes à tout rompre, cherchant cette respiration qui, mélangé à la colère, se perd dans ta poitrine.
Il te roue de coups et tu encaisses, comme tu peux. Ses mots, un ramassis de conneries sans fin, sont particulièrement tranchants à en couper le sifflement des coups reçus. Chaque syllabe tombe sur ton cœur comme des rochers.
Etouffant
Qu’est-ce qui te retiens, là, tout de suite, de te transformer, de lui cramer la gueule en un instant… Honnêtement, t’es à ÇA de le faire. Ça serait vite fini. Un claquement, une flamme. Il n’en resterait qu’un tas de cendre noire…
Il te redresse. Te refrappes de plus belle. Ce que t’as dans le ventre ? Oh rien de plus simple. Oubliant la douleur, oubliant les tambours qui n’en finissent pas d’envahir ton crâne, tu lui offres ton plus beau sourire suffisant, lèches pour récupérer perle de sang et sueurs et tu t'appliques à le lui donner en lui crachant au visage.
▬ Il me reste un peu de ça. Tu ris, c'est mauvais, c'est moqueur. Dans un mouvement un chouilla plus compliqué que prévu, tu lui saisis le bras pour te rapprocher de sa sale tronche. ▬ S-si t'en veux d'autres.. va falloir taper plus fort bébé. T'as les mots entrecoupés d'haleine roque. Il t'a juste pas loupé.
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Points : 2604 T’as probablement un truc pété dans ta tête de moineau, mon vieux. Un truc qui tourne pas rond, qui est complètement contre courant, parce que quand tu te jettes sur Lycaon, tu y vas comme si… ouais si, tu peux le dire, comme si tu voulais le tuer. Et vraiment, tu cognes de toutes tes forces, oubliant que ce type vient du même côté que toi, de la même ville, des mêmes valeurs. T’arrêtes pas de lui vomir à la gueule qu’il est un monstre, mais là, quand tu viens cueillir encore son visage de ton poing déjà abîmé, et bah t’es clairement plus humain…
Tu finis par te relever, l’entraîner avec toi et continuer à cogner et quand tes mains deviennent deux bouts brûlants et pulsant de douleur, t’hésites même pas à aller frapper des genoux. Tu veux… le mettre à terre, le laisser pour mort. Et ça flambe, jusqu’à l’apogée… son sang et sa salive en plein dans tes yeux. Et sa voix, qui te provoque. Il devrait chialer, mais il continue à se dresser face à toi.
« Un jour… Tu le tires, te penches sur lui, le visage carrément contre le sien, une lueur morbide dans le regard. Un jour… j’te ferai la peau… j’te le jure ! J’te… J’te… »
T’arrives même plus à parler, tellement ça te ronge de l’intérieur. Au final, tu avais raison, tout à l’heure, c’est une bien mauvaise journée. Et tu voudrais… hurler, cogner, même le mordre tien, sauf qu’il y a des bruits de pas qui se font entendre, des voix et tu bouges en conséquence.
« La prochaine fois, dehors, fais gaffe à ton cul, monstre ! »
Et tu le balances entre deux poubelles dans une ruelle alors qu’une escouade de soldats qui patrouillent dans le coin apparaissent. Tu te retournes vers eux, le visage abîmé mais encore debout grâce à l’adrénaline. Tu les toises, durement et quand ils s’inquiètent de ton état, tu craches :
« Un connard qui a voulu rouler des mécaniques, je m’en suis chargé. Repartez dans votre secteurs… Les types ne bougent pas et tu relèves ce regard de tueur sur eux. Maintenant ! »
T’attends qu’ils se tirent pour en faire autant, sans un seul regard pour le type que tu as frappé, par simple désir de vengeance et jalousie. D’entre vous deux, tu n’es pas certain de qui est le monstre.
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