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    Tu ne devrais peut-être pas faire ce que tu fais, comme tu le fais. Quand la fièvre aura décru et que tu seras capable de prendre du recul sur tout cela, tu vas certainement te sentir horriblement mal, Laszlo. Pour le moment, pourtant, tu changes juste de vêtement, avant de finir de t’essuyer les cheveux maladroitement. Et quand tu te laisses retomber sur le lit, tu as l’air moins… pitoyable. Tu es toujours malade, mais plus trempé comme un chaton qu’on a tenté de noyer. Et bien entendu c’est pour elle que tu t’inquiètes.

    Tu penserais, naïvement, qu’elle va partir maintenant, qu’elle irait se changer et prendre soin d‘elle. Le truc, tu vois, c’est que tu fermes les yeux une vingtaine de seconde, parce que tu es fatigué, et quand tu rouvres tes paupières, tu manques de sursauter, mais surtout tu te figes. Elle est penchée sur toi, et ses mains effleures presque ton torse pour refermer les boutons que tu n’as pas réussis à fermer. Et tu la regardes. Prêt. Si prêt. Avant de refermer subitement les yeux, parce que tu ne comprends pas ce que ça provoque en toi.

    « Je… Tu hésites, ne sachant pas vraiment quoi raconter. Tu ne peux définitivement pas dire la vérité, même si ça va te ronger. Je suis tombé. »

    Quand tu la sens s’éloignée, tu oses enfin rouvrir doucement les yeux et tu reviens directement poser tes iris noisettes sur elle, en te redressant un peu sur le lit, pour… te donner un peu de contenance. Tu hésites, tu viens triturer tes doigts avant de prendre une longue inspiration et détourner ton regard, pour le braquer sur tes doigts et reprendre.

    « C’est flou. Il pleuvait, mon cheval m’a jeté à terre, et je n’ai pas réussi à l’arrêter. Je ne sais plus pourquoi c’est arrivé. Tout ce qu’il me reste en tête, c’est le visage de ma soeur, et la certitude qu’il lui est arrivé quelque chose de grave. Tu viens mordre l’intérieur de tes joues, en venant poser tes paumes contre tes yeux épuisés, à nouveaux humides. Je dois la retrouver… »

    Et tu n’y réfléchis pas, mais tu finis par rester dans cette position, replié, probablement qui exprime ta souffrance. Tu restes comme ça, de longues secondes, avec un souffle difficile, avant de secouer la tête, essuyer tes yeux et relever un visage que tu forces à être doux, souriant un peu, sur la jeune femme.

    « Je ne me souviens de rien d’autre. Ca me reviendra peut-être dans les jours prochains… Tu hésites, en l’observant encore une fois. Pourquoi étiez-vous dehors par ce temps, Karhlya ? Et si cette jeune femme cherchait un proche enlevée comme Véga, elle aussi hein ? »
    Laszlo Koenig
    Gif : La vie, comme l'eau de mer, ne s'adoucit qu'en s'élevant vers le ciel. (Karhlya) - Page 2 9m4uMessages : 56Age : 37 ans.Situation : Célibataire depuis toujours.Métier/Escouade : Soldat dans les Forces ArméesZone libre : Cheval : Sterrennacht (La nuit Etoilée) est une jument pie bai. Elle a bon caractère.
    La vie, comme l'eau de mer, ne s'adoucit qu'en s'élevant vers le ciel. (Karhlya) - Page 2 3sLA
    Multicompte : Léandre, Sasha, Cosmo, Laszlo, Alyth & Kanaan.Points : 2480
    Dim 20 Déc - 23:11.
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    Au fond, ça te touche, Karhlya. Tu ne sais pas ce que c’est exactement, qui agit de cette manière sur toi, et surtout, sur tes émotions, mais quelque chose te touche chez ce Laszlo. Sa détresse, peut-être, on sait bien à quel point tu es empathique, après tout. Ou alors est-ce son regard, sombre, et si lumineux à la fois, empli de douleur, et de désespoir, comme s’il était perdu au milieu de sa propre vie. C’est ce qui te donnes envie de le croire, et ce qui efface aussi en partie tes doutes, Karhlya. Ce regard. Tu te dis qu’il ne peut qu’être sincère, et que toi, tu ne peux pas te tromper à ce point.

    Tu profites du fait que ta maman semble avoir besoin de temps – ou alors te donnes-t-elle le temps, tu n’en sais rien – pour questionner à nouveau avec l’espoir que peut-être, le fait de pouvoir profiter d’un peu de chaleur ait pu contribuer à raviver quelques souvenirs mais … non. Rien. De toute évidence, il a pris un bon coup sur le crâne, et ses souvenirs sont mélangés. Oubliés ? Tu ne penses pas. Perdus ? Encore moins. Egarés. Oui. C’est le mot qui convient le mieux selon toi. « Très bien … » Tu abdiques, tu n’insisteras pas plus, du moins, pour l’instant. Tu le laisses se confier ce qu’il lui reste dans la tête, il a parlé de sa sœur, visiblement, il lui est arrivé quelque chose, il ne semble plus savoir quoi, mais il sait que c’est grave et qu’il doit la retrouver.

    Et c’est quand tu le vois, Karhlya, si abattu, les paumes contre ses yeux que tu finis par soupirer. Et tandis qu’il te pose à son tour une question, tu viens prendre place à côté de lui, assise sur le matelas, ton épaule contre la sienne. Tu hoches la tête, tu lui offres un léger sourire … « Je cherchais ma sœur. » Ironique, n’est-ce pas ? Mais toi, ma grande, tu as de la chance, parce qu’elle n’était pas perdue. Juste en retard. « Elle avait du retard, je suis allée la rejoindre. » Tout bêtement, et ça te parais presque honteux de lui dire ça, alors que la sienne est surement en danger. Bon sang, Karhlya, tu sais qu’à sa place, tu ne tiendrais pas en place. « Votre sœur … vous avez son nom ? Peut-être pourriez vous m’en donner une description ? Quelque chose ? Je suis soldat, je peux vous aider à la retrouver. » Evidemment que tu vas le faire, ma grande, parce que la famille c’est sacré, un point c’est tout.
    Karhlya Ainsley
    Gif : La vie, comme l'eau de mer, ne s'adoucit qu'en s'élevant vers le ciel. (Karhlya) - Page 2 C30a264c40a918271316572073e55f21Messages : 35Age : 30 ans.Situation : Célibataire.Métier/Escouade : Soldat, Caporal, même.Zone libre : La vie, comme l'eau de mer, ne s'adoucit qu'en s'élevant vers le ciel. (Karhlya) - Page 2 86e81c9734f71bdcf56908a47230dd0eMulticompte : Kelsier Hodgen.Points : 2475
    Tu ne lui dis que des bribes de vérités que tu noies dans un flou prétendument provoqué par ta chute. En faite, Laszlo, tu es tout bonnement incapable de mentir, on dirait bien. Enfin, c’est quelque chose que tu savais, mais là tu le prends en pleine face. Tu caches, tu évites de dire les choses mais tu mens à peine. Ridicule, mon vieux, mais on ne changera jamais ta nature profonde. Et si tu te dis qu’elle va t’interroger, qu’elle va bien voir que tu caches quelque chose, elle ne fait qu’accepter tes paroles. Elle laisse ses questions de côté et ça te donne l’impression qu’elle te laisse respirer. Ca aussi va vient mouiller tes yeux.

    Pourtant, elle ne s’en va pas. Elle fait même tout le contraire, puisqu’elle vient s’installer à côté de toi, son épaule contre la tienne. Ca te surprend, mon vieux, mais surtout ça te fait du bien. Elle est chaude, alors que tu as froid. Puis c’est comme si elle te soutenait, alors que tu te délites. Tu ne comprends pas bien pourtant, mais tu la laisses faire et tu écoutes sa réponse.

    « Oh. Tu as eu un moment d’inquiétude intense pour sa soeur, avant de comprendre qu’elle ne vit pas la même chose que toi. Je vois. Elle a de la chance d’avoir une soeur pour veiller ainsi sur elle. »

    Tu souffles contre elle, alors qu’elle revient sur Véga et sur le fait qu’elle pourrait t’aider. Le truc, c’est qu’elle t’explique par la même occasion qu’elle est soldat, de cette nation donc. Et toi, tu as un moment de panique, en te disant que tu vas te faire attraper. Puis tu penses plus loin que ça, tu te dis qu’elle a raison et tu oses répondre enfin.

    « Véga… Véga Koenig. Rien que dire son prénom te brise le cœur et la voix. Elle est brune, aux yeux verts. Un peu plus petite que vous. Elle… Une larme roule en silence sur ton visage. Elle est souriante et belle comme un coeur. Pleine de vie. Je… me souviens juste que quelqu’un l’a enlevé mais c’est tout. »

    Et tu vois, ça te soulève le coeur, ça te donne envie de te relever et de ressortir sous la pluie battante pour la trouver, mais ça te vide de ton énergie aussi. Alors tu ploies, tu plies, tu te raccroches à ce que tu peux… la main de Karhlya dans la tienne, sans réfléchir, alors que tes paupières battent.

    « Je dois la retrouver… Tu souffles faiblement. »
    Laszlo Koenig
    Gif : La vie, comme l'eau de mer, ne s'adoucit qu'en s'élevant vers le ciel. (Karhlya) - Page 2 9m4uMessages : 56Age : 37 ans.Situation : Célibataire depuis toujours.Métier/Escouade : Soldat dans les Forces ArméesZone libre : Cheval : Sterrennacht (La nuit Etoilée) est une jument pie bai. Elle a bon caractère.
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    Lun 21 Déc - 14:47.
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    Maintenant que tu sais, du moins, en partie, tu sais aussi que tu ne vas pas rester sans rien faire, Karhlya. Si tu en as les moyens, tu vas l’aider à remettre la main sur sa sœur, après tout, tu es soldat, c’est aussi ton rôle d’aider ceux qui sont dans le besoin, du moins, c’est en grande partie pour cette raison que tu t’es engagée, en suivant la voie tracée par ton père. S’il n’était pas ton géniteur biologique, on t’a déjà répété à bien des reprises à quel point tu pouvais ressembler, au niveau du caractère, à Monsieur Ainsley. Visiblement, avec le temps que vous avez passé ensemble, tu n’as pas pris de lui que son nom … et ceux qui ignorent tes origines ont même tendance à dire que toi, tu as tout pris de ton père, tandis que ta sœur, elle, tient bien plus de votre mère.

    « Vega … » Tu répètes ce prénom, pour l’imprimer dans ta tête. Le graver. Tu sais que tu ne l’oublieras pas, maintenant, et tu sais aussi que tu vas mettre une partie de ton énergie à retrouver cette jeune femme, qui, potentiellement, est en ce moment en danger. Selon son frère, elle aurait été enlevée, c’est la première fois, en ce qui te concernes, que tu entends parler d’enlèvement d’une jeune fille dans cette ville, mais ce n’est évidemment pas pour ça que tu remettrais sa parole en doute. Qui irait inventer une histoire pareille, franchement ? « Vous la retrouverez … » Tu souffles, tout doucement, tandis qu’il vient chercher ta main pour la garder dans la sienne. Tu n’as de mouvement de recul, tu ne viens pas reprendre ta main, tu la lui laisses, un instant, en te disant que ça contribue peut-être à l’aider, ou à le rassurer, d’une certaine manière.

    En fait, Karhlya, tu ne bouges à nouveau que lorsque ta mère revient. Son regard passe de toi, à l’homme, pour revenir à toi, et tu finis par te lever pour venir chercher la tasse chaude qu’elle tient entre ses mains. Tu la déposes, doucement, entre les mains de Laszlo, juste après et tu laisses ta maman s’occuper de faire différents soins qui lui paraissent nécessaire. Elle donne ensuite quelques consignes de repos à son nouveau patient, lui indiquant qu’il est le bienvenu pour les quelques jours à venir, dans cette chambre, et dans cette maison, afin qu’il puisse reprendre des forces. Ensuite, elle ressort de la pièce. « Sa tisane de plantes fait des miracles, demain matin, vous devriez vous sentir bien mieux déjà. » Et tu t’occupes de sortir une grosse couverture supplémentaire que tu déposes sur le lit. « Je vais vous laisser vous reposer, maintenant, nous reparlons de tout ça demain, si vous vous portez mieux, et si vous le voulez bien. »
    Karhlya Ainsley
    Gif : La vie, comme l'eau de mer, ne s'adoucit qu'en s'élevant vers le ciel. (Karhlya) - Page 2 C30a264c40a918271316572073e55f21Messages : 35Age : 30 ans.Situation : Célibataire.Métier/Escouade : Soldat, Caporal, même.Zone libre : La vie, comme l'eau de mer, ne s'adoucit qu'en s'élevant vers le ciel. (Karhlya) - Page 2 86e81c9734f71bdcf56908a47230dd0eMulticompte : Kelsier Hodgen.Points : 2475
    Ca te fait bizarre, Laszlo, d’entendre le prénom de ta soeur dans la bouche de Karhlya mais tu hoches la tête. Et même quand elle te souffle, tout doucement, que tu vas la retrouver, ça te fait quelque chose. De l’espoir. Un frisson. De la peur aussi. Pourtant, tu ne réponds rien. Non, en faite tu viens juste prendre sa main dans la tienne et tu te raccroches à ça comme un bateau s’accroche à quai pour éviter la tempête.

    Ce n’est qu’en voyant la mère de la jeune femme revenir que tu relâches subitement sa main, comme si… comme si tu avais fait quelque chose d’inapproprié. Tu baisses les yeux en rougissant légèrement et tu laisses l’infirmière venir à toi. Elle tâte ton front, vérifie les quelques blessures de ta chutes. Tu écoutes tout ce qu’elle te dit et quand elle parle de te repose ici quelques jours, tu en as les larmes aux yeux. Tu ne peux pas rester aussi longtemps, pourtant tu ne fais que souffler un remerciement.

    « Elle sent divinement bon, en tout cas. Tu marmonnes en venant mettre ton nez au-dessus de la tasse. J’espère que vous avez raison, alors. »

    Et tu ne sais pas quoi ajouter, alors tu te tais et pendant quelques secondes tu es juste comme… absent. Le truc c’est que finalement, elle vient te poser une couverture en plus sur le lit et elle se redresse. Tu tournes la tête vers elle tout à coup, l’air affolé et elle t’apprend au même moment qu’elle va te laisser dormir. Et c’est… gentil, hein, tu t’en doutes. Mais la fièvre te rend complètement hagard et tout ce que tu retiens, Laszlo, c’est que tu vas te retrouver seul, livré à toi-même. Ca t’angoisse.

    « Ne partez pas ! Ca t’échappe complètement alors que tu te redresses et tend ta main vers elle. Je… Enfin, je veux dire… Vous ne me dérangez pas et… Tu t’arrêtes, en comprenant l’idiotie de ta réaction. Ta main passe dans tes cheveux, les ébouriffants comme un hérisson mal luné. Excusez-moi, vous devez être fatiguée aussi, c’est juste… hm… Non, ça va aller. »

    Et tu ravales l’angoisse en toi, pour retomber sur le lit. Tes yeux se braquent sur la tisane, avant d’en boire une gorgée, tout doucement. Puis, comme si ça te redonnait un peu de courage ou de force, tu finis par lui offrir un sourire doux, désolé.

    « Merci pour tout, Karhlya. »
    Laszlo Koenig
    Gif : La vie, comme l'eau de mer, ne s'adoucit qu'en s'élevant vers le ciel. (Karhlya) - Page 2 9m4uMessages : 56Age : 37 ans.Situation : Célibataire depuis toujours.Métier/Escouade : Soldat dans les Forces ArméesZone libre : Cheval : Sterrennacht (La nuit Etoilée) est une jument pie bai. Elle a bon caractère.
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    Mar 22 Déc - 7:44.
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    Tu ne peux pas non plus passer ta soirée ici, à lui poser des questions, Karhlya. Ta mère elle-même lui a conseillé de prendre du repos, et tu sais qu'il en a besoin. Ça se voit. Et puis, qui n'aurait pas besoin de ça, après une histoire pareille, hein ? Il a perdu la mémoire, de toute évidence, ainsi que sa sœur, enlevée selon ses dires. La criminalité, a Fortshritt est existante, c'est vrai, mais gérable et c'est ce sont surtout des délits comme des vols ou des bagarres, le soir, sur la voie publique. Rien a voir donc avec des kidnappings de jeunes femmes. Ça t'inquiète, Karhlya, pour plein de raisons, et tu sais déjà quand sortant de cette chambre, tu vas demander à ta mère de ne plus laisser ta jeune soeur trainer seule, et prévenir ta cadette d'être prudente. C'est pour ça que fois ta maman repartie, la tasse de tisane entre les mains de l'homme, et la douce couverture ajoutée, au cas où, sur le lit, que tu décrétés qu'il est temps pour toi de débarrasser le plancher. Néanmoins, ma grande, au moment où tu lui annonces que tu le laisses dans sa chambre, seul, pour qu'il se repose … il a cette réaction, étrange, excessive, diraient certains, enfantine, assurément. Il te retient, oui, mais ce qui te touche, Karhlya, c'est que malgré le fait que cet homme soit surement plus vieux que tu l'es, son comportement a ce moment précis est celui d'un enfant innocent, complètement égaré, et toi, ça te touchés et ça te percutes. Cette main tendue ressemble a s'y méprendre à un appel à l'aide et puis … rien, il se ravise, comme s'il venait de se rendre compte de quelque chose. De la situation en elle-même, sans doute.

    Finalement, ma grande, malgré tout, tu prends quand même la décision de sortir de la pièce, tu refermes derrière toi, avant de rejoindre ta mère et ta soeur dans la cuisine. Toutes les deux te lancent un drôle de regard que pour une fois, tu te payes le luxe d'ignorer. A la place, tu quittes le coeur de la maison pour rejoindre ta chambre, tu y attrapes un pantalon léger et un débardeur et puis, tu t'offres une douche avant de descendre à nouveau en enfilant un gilet pour lutter contre le froid qui agresse ta peau encore humide.

    C'est la, que tu as probablement une autre réaction … étrange. Parce qu'au lieu d'aller prendre du repos abtokntour, après cette longue journée, tu viens servir un bol de soupe que tu places sur un plateau avec un morceau de pain et puis … tu retournes donner quelques coups dans la porte de la chambre de ton « invité » avant d'entrer dans la pièce, dans la foulée. Directement, tu viens déposer le tout sur la table de chevet. « Je ne savais pas si vous aviez faim. Alors … voilà. » Et tu restes là, pour le coup, sans savoir si tu dois faire demi tour, ou non.
    Karhlya Ainsley
    Gif : La vie, comme l'eau de mer, ne s'adoucit qu'en s'élevant vers le ciel. (Karhlya) - Page 2 C30a264c40a918271316572073e55f21Messages : 35Age : 30 ans.Situation : Célibataire.Métier/Escouade : Soldat, Caporal, même.Zone libre : La vie, comme l'eau de mer, ne s'adoucit qu'en s'élevant vers le ciel. (Karhlya) - Page 2 86e81c9734f71bdcf56908a47230dd0eMulticompte : Kelsier Hodgen.Points : 2475
    Tu ne sais pas ce qui t’as pris, comme un instant de folie ou de peur, mais quand tu t’en rends compte, tu te calmes tout à coup. Tu fermes à moitié les yeux et tu ne fais que la remercier pour sa gentillesse. Ensuite, mon vieux, il n’y a pas grand-chose à rajouter de plus. Tu vois… tu vois qu’elle est surprise de ta réaction, tu ne sais pas si elle se demande si tu es si faible que ça (parce que toi, tu te le demandes), mais elle finit par sortir en silence de la chambre et tu te retrouves seul.

    Tu commences par boire lentement la tisane qui, mine de rien, te fait un bien fou. Ca te réchauffe, oui, mais surtout ça te donne l’impression de connaître au moins quelque chose. Ta mère t’en fait boire à chaque rhume, et le goût des plantes à quelques chose de rassurant pour toi. Ensuite, quand tu en finis avec la boisson, tu finis par regarder autour de toi. La chambre est toute simple, la maison semble également l’être, tout comme ces gens. Tu soupires, tu hésites et tu vois, quand la sensation que le temps t’échappe revient te brûler, tu quittes le lit, t’enroulant dans la couverture supplémentaire, et tu vas t’installer près de la fenêtre comme pour… surveiller le temps. Surement oui.

    Ce n’est qu’en entendant le bruit de la porte que tu reviens à toi dans un léger sursaut. Tu as l’air un peu moins à l’agonie, même si tu es encore brûlant de fièvre. Tes yeux se tournent et tu découvres que ce n’est pas la mère de Karhlya mais la jeune femme elle-même qui entre doucement. Elle vient déposer un plateau près du lit, alors que tu pivotes pour l’observer, sans savoir que dire, sur le coup.

    « Je… Tu as un moment de flottement, prêt à refuser, puis tu finis par revenir vers le lit et tu t’assieds dessus doucement. Merci, ça me fera du bien, je pense. »

    Elle reste là, sans bouger. Si tu t’attendrais à la voir à nouveau quitter la chambre en silence, comme elle l’a fait, tu finis par lui offrir un petit sourire et tu te pousses un peu plus dans le lit, pour lui libérer un espace.

    « Vous pouvez vous asseoir, si vous voulez. Tu lui proposes un peu maladroitement. Vous avez pu vous réchauffer un peu ? »

    On ne te changera jamais, Laszlo. Tu reviens t’intéresser à elle et à son bien-être comme si c’était elle qui avait été recueillie chez toi. Attrapant le pain, tu viens en avaler un petit bout avant d’oser rouvrir les lèvres quelques secondes.

    « Vous êtes soldat, n’est-ce pas ? Tu demandes confirmation, avant d’ajouter. Vous pourriez m’indiquer une garnison, demain, où je pourrais déclarer la disparition de ma soeur et de mon cheval ? »
    Laszlo Koenig
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    Mar 29 Déc - 19:31.
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    Bon, très clairement, Karhlya, tu aurais pu le laisser se reposer. Même ta mère t’a lancé un drôle de regard, lorsque tu as pointé le bout de ton nez dans la cuisine pour servir un bol de soupe, l’installer sur un plateau, pour finalement l’emmener jusqu’à son patient. D’ordinaire, tu ne joues pas à ça, c’est plutôt son rôle à elle, son habitude, d’ailleurs, elle aurait fini par le faire si tu ne l’avais pas prise de vitesse. Mais voilà, visiblement, tu es sensible à sa détresse, peut-être parce que ça concerne des histoires de famille, et qu’à tes yeux, c’est précieux, peut-être aussi parce que sa façon de … mendier ta présence, plus tôt, t’as un peu touchée. Peu importe, de toute façon, non ?

    Quoi qu’il en soit, s’il s’était installé près de la fenêtre, t’envoyant une image très mélancolique, d’emblée, lorsque tu entres dans la chambre, il finit par bouger à nouveau, il s’installe sur le lit, non loin du repas que tu viens de lui apporter et puis, il se décale, pour te laisser un peu de place afin que tu viennes t’installer, ce que tu finis par faire, avant de pousser un lourd soupire. « Ça va, j’ai l’habitude d’être à l’extérieur … on peut y passer des jours, en mission. » Eté comme hiver. Qu’il pleuve, qu’il vente, ou qu’il neige, pour vous autres, soldats, ça n’avait jamais fait grande différence. De ce fait, Karhlya, tu n’avais pas eu d’autres choix que de t’y faire, ça faisait de toi quelqu’un de relativement résistant.

    Tu laisses ensuite entamer son repas, tu ne sais pas depuis combien de temps cet homme était dehors, à chercher sa sœur, mais tu as naturellement pensé que ça devait faire un moment, vu son état, et que par conséquent, son estomac devait être bien vite. Pourtant, il ne reste pas bien silencieux, à manger, et quand il ouvre la bouche, c’est pour te questionner, de nouveau sur ce que tu fais. Bien entendu, tu n’as la moindre raison de lui cacher quoi que ce soit par rapport à ça, alors, tu hoches doucement la tête pour confirmer ses dires, le laissant continuer sa tirade juste après. « Je vous emmènerais, lorsque vous serez assez en forme pour ça. » Ta mère ferait un scandale, si tu n’attendais pas un minimum que cet homme ait pu se reposer, mais, tu peux aussi comprendre qu’il veuille faire le maximum pour sa sœur. Par contre, Karhlya, lorsqu’il évoque à nouveau son cheval, une idée te viens, et te voilà à te tourner, un peu brusquement vers lui. « Votre cheval … décrivez le moi. » Parce que oui, n’oublions pas que tu as toi-même récupérer un cheval, dans la rue, complètement paniqué, plus tôt dans la journée, ce dernier est d’ailleurs encore à l’écurie, bien à l’abri, sans doute en train de partager un peu de foin avec ton étalon. « J’ai dû m’occuper d’une jument pie bai effrayée tout à l’heure, elle ne vient pas de chez nous, je comptais l’emmener demain chez l’un de nos vétérinaires. »
    Karhlya Ainsley
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