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    Ca y est, tu l'as fait. Ton cœur bat à ton rompre, Laszlo, alors que tu vois le bout de cet immense tunnel prendre fin. Devant toi, la passeuse qui a accepté de t'aider te fait signe de ne pas faire de bruit et tu arrêtes Nacht, en glissant hors de selle pour la maintenir calmement. Pendant de longues secondes, vous ne bougez plus, il n'y a plus que ton cœur qui bat si fort et la peur au fond de toi. La jeune femme finit par s'avancer, en te laissant dans la nuit totale du tunnel. Tu attends, en te concentrant sur ta respiration, pour ne pas tout bonnement craquer. Dans tes pensées, c'est le visage de ta soeur que tu vois et sur lequel tu te focalises pour ne pas craquer. Et ça pourrait bien se passer, ou au moins bien se finir mais tout à coup, tu vois la jeune femme qui te guide revenir en courant, les yeux exorbités. Elle est paniquée, elle te dit que des gardes arrivent, qu'ils ont entendu du bruit. Et tu comprends aussi sec que tu as deux choix : repartir en arrière ou foncer.

    « Partez ! Tu lances à la passeuse. Cachez-vous, je m'en sortirai ! »

    Elle hésite oui, mais elle finit par voir quelque chose dans ton regard et hocher la tête. En courant, elle sort du tunnel pour et disparaît dans la nuit. Toi, Laszlo, tu tires sur les rênes de Nacht vers la sortie du tunnel et tu tends l'oreille. Et tu vois, mon vieux, tu les entends les pas au loin. Le cheval est nerveux, et finalement tu as cette idée, qui te brise le cœur, mais qui est probablement la meilleure. Tu attaques les rênes à la selle pour éviter que ça traine puis tu claques ta main sur sa croupe. Après un hennissement puissant, ta jument par à toute vitesse, te donnant la diversion qu'il te faut pour entrer officiellement dans Fortschritt.

    ¤ ¤ ¤

    Ca fait des heures que tu marches dans le froid. Il pleut Laszlo, tu es crevé et trempé, incapable de te réchauffer. Tu as entendu parler de ce cheval qui a fait des siennes en ville, et tu te doutes qu’il s’agit de ta jument mais tu n’as pas remis la main dessus. Tu ne sais pas où est ta soeur. Tu n’as aucune idée d’où tu dois aller, comment tu vas faire. Tu as quelques jours avant de revenir à Widerstand, et tu commences à comprendre dans quelle merde tu es.

    Et le problème c’est que tu n’as pas mangé depuis que tu es parti de Widerstand. Tu n’as pas dormi non plus depuis des jours parce que le drame qui vient de se passer dans ta famille te rend malade. Alors oui, tu n’es plus attentif, tu es juste complètement à l’ouest. Tant et si bien que tu finis par glisser sur un pavé luisant d’eau glacé, et tu dégringoles tout un escalier dans un boucan infernal, en pleine nuit, complètement frigorifié pour finir ta course le nez en premier dans une flaque.

    « PUTAIN DE MERDE ! »

    Ton cri résonne et tu sais quoi, Laszlo ? Des larmes se mettent à couler sur ton visage, se mêlant à celles du ciel. T’es juste complètement à bout.
    Laszlo Koenig
    Gif : La vie, comme l'eau de mer, ne s'adoucit qu'en s'élevant vers le ciel. (Karhlya) 9m4uMessages : 56Age : 37 ans.Situation : Célibataire depuis toujours.Métier/Escouade : Soldat dans les Forces ArméesZone libre : Cheval : Sterrennacht (La nuit Etoilée) est une jument pie bai. Elle a bon caractère.
    La vie, comme l'eau de mer, ne s'adoucit qu'en s'élevant vers le ciel. (Karhlya) 3sLA
    Multicompte : Léandre, Sasha, Cosmo, Laszlo, Alyth & Kanaan.Points : 2482
    Mar 15 Déc - 9:58.
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    Combien de fois le répéteras-tu, Karhlya, que ces gardes ne sont que des incapables ? Pas tous. Non, toi, tu n’es assurément pas du genre à mettre tout le monde dans le même panier … sauf sous le coup de l’émotion, sauf quand tes nerfs lâchent et prennent le dessus sur ta raison. Comme aujourd’hui. Ce n’est pourtant pas à toi de gérer le remue-ménage en ville, ma grande, et pourtant, tu n’as pas pu t’empêcher de t’en mêler, en ce début d’après-midi, quand, en rentrant chez toi – tu devais rentrer tôt, pour une fois – tu as croisé le chemin de ces hommes occupés à tenter de maîtriser cette jument complètement affolée. Sportive. Elancée. Musclée. Pas agressive, tu l’as remarqué dés que tu as posé les yeux sur elle, mais complètement en panique, perdue. Tu es restée là, perchée sur Mousse, à les observer quelques instants, tirant sur les rênes, tentant de monter dessus pas la force, et sans surprise, tout ce qu’ils ont réussi à faire, c’est de lui faire peur encore davantage, en plus de causer plus de désagrément au beau milieu du marché quotidien. Alors, tu as posé pieds à terre, et puis, tu as joué de ton grade nouvellement acquis pour les faire s’éloigner, et c’est toi qui s’est occupé d’elle. Tout en douceur, tu l’as approchée, puis tu es venue chercher les rênes pour la retenir, tu lui as offert un sacré paquet de ton temps, tout en caresses et en paroles rassurantes, tu as fini par réussir à l’apaiser. Refusant finalement catégoriquement de la laisser aux mains de ces idiots, tu as simplement attaché le cuir de son équipement à celui de Mousse, et puis, tu as poursuivi ton chemin. Evidemment, tu es rentrée en retard. Evidemment, ta mère t’as fait les gros yeux. Mais comme toujours, il a suffi que tu prennes le temps de lui expliquer les choses pour qu’elle comprenne. La jument à été installée dans la petite écurie qui borde la maison, avec Mousse. Tu l’as nourrie toi-même, tu as même pris le temps de vérifier qu’elle n’était pas blessée et puis, tu l’as laissée se reposer tranquillement.

    Tu n’as plus quitté la maison de la journée, pour le plus grand bonheur de ta mère que tu as aidé à diverses tâches. Tu sais, le genre de tâche dont tu t’es attribué toi-même la charge, comme si c’était réellement ton rôle que de remplacer ton père dans cette maison. C’est lorsque le soleil à commencer à descendre que tu as bougé, simplement parce que ta maman commençait à s’inquiéter pour ta jeune sœur. Tu es donc allée la chercher. Tu as emmené Mousse, laissant la jument tranquillement occupée à boire l’eau propre et fraîche à sa disposition. Une large cape sur les épaules, rabattue sur tes cheveux pour lutter contre la pluie battante, tu as rejoint ta cadette au beau milieu d’une rue, alors qu’elle rentrait, et puis, tu as entrepris de la ramener … Du moins, jusqu’à ce que tu voies cette silhouette, à quelques pas, glisser, surement, chuter, lourdement. « Rentre à la maison. » Tu ordonnes alors à ta sœur, qui, habituée, s’exécutes aussitôt.

    Tu es bien trop gentille. Bien trop dévouée, et trop serviable. Tu es bien incapable de laisser un pauvre bougre inconnu dans la misère lorsqu’il est sous tes yeux. C’est pour ça que tu finis par approcher cet inconnu, au sol. Il a l’air abattu. Il a l’air triste, aussi, et cette douleur dans son regard ne peut que te frapper, te percuter de plein fouet. Tu relâches Mousse, qui piétine à tes côtés, et puis, tu viens t’accroupir, tu te baisses pour attraper le bras de cet homme et tirer dessus pour le redresser. On aurait pu penser à un homme complètement ivre … mais au premier coup d’œil, tu vois bien que ce n’est pas de ça qu’il s’agit. « Est-ce que ça va ? » Tu demandes, même si la réponse te semble complètement évidente. « Vous vous êtes blessé ? Où est-ce que vous vivez ? Je vais vous raccompagner … » Et puis, bien trop généreuse, tu viens retirer la cape que tu portes pour la poser sur ses épaules, juste parce que tu as bien vu comme il tremble.
    Karhlya Ainsley
    Gif : La vie, comme l'eau de mer, ne s'adoucit qu'en s'élevant vers le ciel. (Karhlya) C30a264c40a918271316572073e55f21Messages : 35Age : 30 ans.Situation : Célibataire.Métier/Escouade : Soldat, Caporal, même.Zone libre : La vie, comme l'eau de mer, ne s'adoucit qu'en s'élevant vers le ciel. (Karhlya) 86e81c9734f71bdcf56908a47230dd0eMulticompte : Kelsier Hodgen.Points : 2477
    Tu as échoué. C’est exactement ce que tu te dis, en bougeant comme tu peux pour te relever de cette flaque glacée, qui est en train de prendre tes forces et ton mental. Tu es brisé, Laszlo, et remis devant la faiblesse de qui tu es, tu te rends compte que tu as peut-être vu trop grand. Trop haut. Trop dur. Tu es venu dans une ville inconnu pour Véga, et tu t’es séparé de ton cheval. Maintenant, tu n’as que tes yeux pour pleurer.

    Le truc, tu vois, c’est qu’en plus de ne plus avoir de forces, tu n’entends plus rien. Ta tête est remplie du nom de ta soeur, énoncé par la voix bouleversée de ta voix, et du battement puissant et rapide de ton cœur dans tes tempes. C’est comme ça que tu te retrouves à deux pas de ces femmes sans les voir, sans même te dire qu’elles assistent à toute la stupidité de ta scène de larmes. En faite, elles pourraient repartir et te laisser en plan que tu n’en aurais rien su… Sauf que non. La brune se penche vers toi, attrape ton bras et tu as ce mouvement, de panique, de te redresser d’un coup, les yeux fous. Pile quand elle te demande comment tu vas.

    « Je… »

    Ta voix est rauque, de ne pas avoir parlé depuis des heures et du froid qui s’est insinué en toi. Tu t’arrêtes, en et rendant compte que tu ne sais pas quoi dire. Tu ne connais rien à Fortschritt, tu ne sais même pas les noms des quartiers et où te placer une famille virtuelle pour ne pas être suspect. Alors tu baisses les yeux, Laszlo, et tu mens.

    « Je ne sais plus… je… je ne me souviens de rien. À part ma soeur et après, le trou noir. »

    Ta voix est bourrée de l’émotion de cette perte, et tu te dis que la femme devant toi va peut-être te croire. En tout cas, elle glisse sa cape sur ton dos, alors que tu trembles toujours et tu relèves brusquement la tête pour coller ton regard noisette, bordé de larme et de fatigue, dans ses yeux verts.

    « Pourquoi ? Tu lui demandes sans comprendre, incapable de ne pas te montrer aussi altruiste que tu l’as toujours été. Vous… Vous allez attraper froid. Tu te secoues, tente de retirer la cape mais tes mains sont engourdis alors tu viens simplement forcer sur tes jambes pour te remettre debout. On sera à… Tu tournes de l’œil, t’arrêtes, te fige avant de reprendre en pâlissant. À l’abri sous ce toit. »

    Et te voilà à aller t’effondrer contre un mur protéger par un toit en avant.
    Laszlo Koenig
    Gif : La vie, comme l'eau de mer, ne s'adoucit qu'en s'élevant vers le ciel. (Karhlya) 9m4uMessages : 56Age : 37 ans.Situation : Célibataire depuis toujours.Métier/Escouade : Soldat dans les Forces ArméesZone libre : Cheval : Sterrennacht (La nuit Etoilée) est une jument pie bai. Elle a bon caractère.
    La vie, comme l'eau de mer, ne s'adoucit qu'en s'élevant vers le ciel. (Karhlya) 3sLA
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    Mar 15 Déc - 20:19.
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    Un coup d’œil dans ton dos d’indique que ta sœur s’est éloignée. Elle a probablement dû se retourner plusieurs fois, elle a même dû perdre un peu de temps à t’observer, pour savoir ce que tu faisais. Dans tous les cas, elle est maintenant hors de ta vue, et ça te rassures parce que si tu prends le risque de porter secours à un inconnu, tu ne le feras pas courir à ta sœur, c’est bien hors de question. Tu viens ensuite l’aider à se redresser un peu, puis, tu places ta cape, encore porteuse de ta propre chaleur sur ses épaules pour l’aider à reprendre un peu ses esprits sous le froid de l’hiver qui s’installe tout doucement. Dans le même temps, Karhlya, tu questionnes, en bon soldat que tu es, tu cherches rapidement à savoir à qui tu as à faire et malheureusement, quand la réponse tombe, tu soupires. Tu es ennuyée. Non pas parce que tu sais que vas y passer un moment, ni même parce que ça te gêne de lui donner un coup de main, après tout, tu l’as décidé mais … pour lui, parce qu’immédiatement, tu essaies de t’imaginer à quel point il doit être difficile pour lui de ne pas se souvenir de sa vie. De l’endroit où se trouve sa maison. Sa famille. Il évoque sa sœur … c’est tout, et forcément, ma belle, toi, ça te touche, parce que la famille, c’est important, n’est-ce pas ?

    « Vous avez dû vous blesser à la tête … » Ta maman est infirmière. Tu as quelques notions, du moins, tu as retenu quelques trucs que tu as appris en l’observant. Du coup, tu te montres plus attentive encore, et quand il se redresse, se lève pour se remettre sur ses jambes, tu places tes mains devant toi, prêtes à le rattraper s’il venait à perdre l’équilibre. « Pourquoi, quoi ? Auriez-vous trouvé plus normal que je vous laisse seul, trempé, et dans le froid, au beau milieu de la rue ? » Tu es sérieuse, du moins, ton intonation l’est. Sur ton visage, par contre, c’est un sourire presque doux qui s’est installé, et tu as même un petit rire, quand il te parle d’attraper froid. « Sans vouloir vous offenser, c’est vous qui êtes dans un piètre état, en ce moment. »

    Et tu le laisses bouger, si tu es là, près de lui, en surveillance, tu ne lui fais pas l’affront de le tenir, ou de le toucher à nouveau sans nécessité. Tu te contentes donc le de suivre soi-disant à l’abri, pour finalement te précipiter lorsque tu le vois littéralement s’effondrer contre le mur, caché de la pluie, oui, mais pas tiré d’affaire pour autant. « Bon sang … » Tu grognes, alors que déjà, tu trépignes, tu regardes autour de toi. « Vous allez attraper la mort, ici. » Parce qu’il est dehors, quoi qu’il en dise, et parce qu’il ne rentrera pas chez lui, tu l’as compris. Si tu t’éloignes, il y a des chances pour qu’un garde retrouve son corps, qu’il soit emporté par une hypothermie d’ici le matin alors, tu siffles un coup, et tu laisses Mousse s’approcher. « Vous sentez vous capable de monter à cheval ? » Tu lui tends la main, décidée à l’aider à grimper sur Mousse. « Ma mère est infirmière, et c’est exactement ce dont vous avez besoin maintenant, ce n’est pas une bonne idée de rester dehors. »
    Karhlya Ainsley
    Gif : La vie, comme l'eau de mer, ne s'adoucit qu'en s'élevant vers le ciel. (Karhlya) C30a264c40a918271316572073e55f21Messages : 35Age : 30 ans.Situation : Célibataire.Métier/Escouade : Soldat, Caporal, même.Zone libre : La vie, comme l'eau de mer, ne s'adoucit qu'en s'élevant vers le ciel. (Karhlya) 86e81c9734f71bdcf56908a47230dd0eMulticompte : Kelsier Hodgen.Points : 2477
    T’en peux plus Laszlo, et dans le fond ce qui te dérange le plus, maintenant que quelqu’un te tend la main pour te venir en aide, c’est que tu as l’air d’un pauvre type devant cette toute jeune femme. Tu voudrais ne pas craquer, te tenir droit, parce que c’est ton rôle de protéger ce genre de personne, mais tu en es tout bonnement incapable. Et quand tu finis par t’inquiéter pour elle, et bien c’est elle qui te rappelle dans quel état tu es. Et tu baisses piteusement la tête.

    « Vous n’êtes pas obligé de m’aider… mais merci… »

    Tu es si loin du soleil, en cet instant, que même quand tu t’écartes pour aller vers le mur, et bien tu t’effondres dessus et c’est elle qui te retient. En tout cas, c’est l’impression qu’elle te donne. Pendant quelques instants, tu perds le nord avant de l’entendre parler dans le lointain puis siffler. C’est en entendant un bruit de sabot que tu relèves d’un coup la tête, comme si un miracle allait se produire et… non. Ce n’est pas Nacht.

    « Oui. Elle te tend la main et tu te redresses tant bien que mal, pesant plus que tu ne le veux contre elle. Bonjour, toi… »

    Tu montres tes mains au bel étalon blanc avant de tirer dans tes derniers forces pour te hisser en selle, derrière elle. Et quand tu viens simplement enserrer sa taille, tu comprends que tu n’en as plus pour longtemps. Trop de chocs, trop de fatigue, trop de faim. Quand tu ploies un peu, que ton front brûlant vient se poser contre son épaule, tu ne peux pas t’empêcher d’être toi, Laszlo.

    « Je ne sais même pas votre nom, pour vous remercier comme il se doit. Tu lui murmures, tout doucement. Vous êtes un ange tombé du ciel au moment où j’en avais le plus besoin… pour ça, je vous suis entièrement redevable. Tu te remets à frissonner contre elle, alors que le cheval se met en marche. J’espère… J’espère ne pas déranger votre mère. »

    Et oui, là, alors que ça ne va clairement pas bien et que de nouvelles larmes silencieuses reviennent couler sur ton visage et accessoirement sur elle, et bien tu te soucies encore de ne pas déranger. En faite tu ne connais rien de cette femme, mais tu as la sensation qu’elle s’inscrit profondément en toi. Et sans le vouloir, tu inspires son odeur pour la mémoriser.
    Laszlo Koenig
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    Mer 16 Déc - 10:37.
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    Et dire que tout à l’heure, tu as fait en sorte d’éloigne ta cadette, juste au cas où, en te disant que, si cet homme s’avérait être une menace, tu l’aurais au moins éloigné elle … Pourtant, c’est maintenant chez toi que tu es décidée à le conduire, juste parce que tu es capable de te rendre compte à quel point il est mal en point, abattu, oui, mais aussi mordu par le froid et l’humidité de la pluie. Tu as été élevée dans la bienveillance, Karhlya, ton père était un homme bon, dévoué aux autres, toujours prêt à aider son prochain. Il a été jusqu’à donner sa vie, en tant que soldat, pour la Cité de Fortschritt. Et que dire de ta mère ? Toujours à donner de sa personne. Elle en a sauver des vies, ta mère, elle a aidé bien des femmes à mettre au monde de leurs enfants, elle a soigné bien des maux, et à de bien trop nombreuses reprises, elle l’a fait sans rien demander en échange, juste parce que ça lui paraissait important alors, oui, autant dire que tu as de qui tenir, comme on dit.

    Tu fais donc approcher Mousse, et tu te hisses à cheval, avant de tendre la main à cet homme. Difficilement, il vient s’installer derrière toi, et tu sens immédiatement qu’il s’appui contre toi, dans ton dos, il s’accroche à toi alors que tu décides que tu n’as pas de temps à perdre, et que tu ordonnes à Mousse de se mettre en route, direction la maison. Malgré le caractère urgent de ta démarche, tu ne lances pas l’animal au galop, tu conserves le trot, simplement parce que vous êtes encore dans la rue, mais aussi, et surtout, parce que tu crains qu’il ne finisse par glisser, ou chuter, si tu décides d’aller trop vite. « Karhlya. » Finis-tu par souffler, offrant simplement ton prénom alors qu’il se soucie de ne pas le connaître. « Et croyez-moi, je n’ai absolument rien d’un ange. » Ça, non. Tu restes un soldat, ma grande, et si jusqu’à présent, tu n’as tué que des titans, tu sais que ça pourrait changer, si un affrontement venait à éclater pour de bon, entre les deux cités. En fait, Karhlya, loyale et fidèle comme tu es, marchant sur les traces de ton père comme tu le fais, tu sais d’avance que tu n’auras probablement pas d’hésitation. « Quant à ma mère … elle m’aurait probablement renvoyé dehors, si elle avait su que je vous avais laisser dehors, alors, non, vous ne la dérangerez certainement pas. »

    Tu le sens bouillant, dans ton dos, fiévreux, alors, tu forces Mousse à accélérer légèrement, lorsque tu sais que vous n’êtes plus très loin, et c’est dans la cour de la maison, non loin de l’écurie que tu finis par donner de la voix pour appeler ta mère afin qu’elle vienne t’aider. Tu remets pied à terre, et dans l’attente que l’infirmière n’arrive, l’une de tes mains vient saisir celle de l’homme, tandis que l’autre se pose sur son bras. « Venez, tout doucement. »
    Karhlya Ainsley
    Gif : La vie, comme l'eau de mer, ne s'adoucit qu'en s'élevant vers le ciel. (Karhlya) C30a264c40a918271316572073e55f21Messages : 35Age : 30 ans.Situation : Célibataire.Métier/Escouade : Soldat, Caporal, même.Zone libre : La vie, comme l'eau de mer, ne s'adoucit qu'en s'élevant vers le ciel. (Karhlya) 86e81c9734f71bdcf56908a47230dd0eMulticompte : Kelsier Hodgen.Points : 2477
    Tu n’as jamais été comme ça avec quelqu’un. À croire que changer de ville vient de relancer complètement les dés de qui tu es, et surtout comment tu es. Et là, appuyé contre son dos, tu te rends bien compte que tu es plus proche d’elle que tu ne l’as jamais été d’aucune femme. Au sens physique du terme, parce qu’habituellement, tu te tiens toujours à distance, tu évites d’entrer dans la bulle des autres par respect et douceur. Sauf là. Sans le voir, elle devient ton ancre au milieu de cette nuit glacée et humide.

    « D’accord, Karhlya… Tu souffles. Moi c’est Laszlo et à mes yeux, vous êtes un ange. »

    Tu arriverais presque à sourire si tu étais un peu moins au fond. À la place, tu te raccroches à sa voix, et à ses explications sur sa mère qui te semble, pendant quelques instants, être un écho de la tienne, puis tu te fais attraper par les limbes de la fièvre. Le reste du trajet te semble aussi indistinct que mouvant et quand elle s’arrête, tu ne t’en rends pas compte. C’est sa main sur ton bras qui te fait rouvrir tes yeux bordés de larmes amères.

    « Je suis désolé… »

    Tu arrives à glisser de l’étalon tant bien que mal et tu retombes contre elle, en soufflant difficilement. Quand finalement tu relèves un peu la tête, c’est pour la regarder, comme si tu la voyais pour la première fois. Et c’est vrai, dans le fond, ici il y a assez de lumière pour que tu distingues mieux les traits de son visage et ses yeux verts. Et ça te prend, du fond des tripes, sûrement à cause de toute la fièvre qui te ronge… mais elle est belle.

    « Vous êtes… Tu tends la main, tu repousses un peu une de ses mèches brunes, rendue humide par la pluie avec un début de sourire, et puis d’un seul coup, tu ploies en avant, contre elle. Je suis crevé, désolé… »

    Refusant de lui peser dessus, tu te raccroches au bel étalon blanc qui semble comprendre ton mal et ne bouge plus, soupirant en supportant ton poids. Tes yeux papillonnent quelques instants et quand tu entends du bruit provenir de la maison, un masque d’inquiétude passe sur ton visage alors que tu as ce mouvement, idiot, vers la jeune femme. Tu ne sais pas pourquoi tu as peur, tu ne sais même pas de quoi, mais quand tu vois une autre femme arriver, d’âge mûr, tu comprends que tu n’as pas à t’en faire. Tu baisses les yeux honteusement avant de murmurer :

    « Bonjour madame… J’espère que je ne dérange pas. »
    Laszlo Koenig
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    Jeu 17 Déc - 12:20.
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    Tu es méfiante. Ou plutôt, tu le restes, prudente. Parce que oui, Karhlya, tu es gentille. Tu es généreuse. Tu es du genre à aider ton prochain, mais là, tu as bien conscience d’ouvrir la porte de ta demeure à un inconnu ramassé dans la rue qui prétends avoir tout oublier ou presque de ta vie. N’importe qui aurait probablement déjà émis des réserves, toi, tu ne veux pas courir le risque de laisser un innocent à l’agonie dehors, dans le froid. Pour autant, ici, c’est ta maison, la femme qui sort à la hâte, en relevant sa longue jupe pour lui épargner la boue, c’est ta mère, et la bouille que tu vois à la fenêtre, en train de vous observer, le nez collé contre la vitre pour mieux voir, c’est ta sœur cadette. Ces femmes sont ta seule et unique famille. Ton ancre dans ce monde. Tu ne permettras pas qu’on leur fasse le moindre mal, ou qu’on se permette de les abuser d’une quelconque façon.

    Malgré tout, tu ne montres rien de tout ça. Fidèle à toi-même, tu viens simplement aider cet homme à descendre de ta monture pour qu’il regagne la terre ferme alors que déjà, ta maman accourt. Elle a compris ce qui était en train de se passer, alors, tu te contentes simplement t’attendre qu’elle vous rejoigne. « Ne vous excusez pas, Laszlo. Tout ira bien. » Et tu le sais, parce que tu vas t’en assurer. Tout ira bien pour tout le monde, tu l’as décidé. Et tu ne sais pas pourquoi, ma grande, en disant ça, tu as l’espoir que cet homme soit réellement ce qu’il prétend être, à savoir, un pauvre bougre égaré, fatigué. En fait, tu lui offres même un nouveau sourire, un peu pâle, simplement parce que tu es inquiète, et, alors que tu jettes un coup d’œil à ta maman qui sautille pour éviter les flaques de la cour, tu captes ce mouvement, sa main, ses doigts, et la mèche de cheveux qui s’est échappé du ruban qui retiens l’ensemble de ta chevelure. Tu ne dis rien, pourtant, sans doute parce qu’il ne termine finalement pas son mouvement, et qu’il s’excuse aussitôt. « Vous allez pouvoir vous reposer, demain vous irez déjà mieux. » Et ça, tu peux l’affirmer parce que tu as toute confiance en ta mère.

    Cette dernière, d’ailleurs, vient de vous rejoindre. Elle te questionne, rapidement, tu lui réponds de façon concise alors qu’elle s’approche de l’homme et que, sans crainte, elle vient poser une main sur sa joue, puis son front, qu’elle lui relève même la tête pour regarder dans ses yeux. « Il a de la fièvre … Aide moi, Karhlya. » Et toi, tu obéis dans la seconde, tandis qu’elle passe un de ses bras par-dessus ses épaules, tu en fais de même de l’autre côté et toutes les deux, vous l’emmenez ainsi jusqu’à la maison. Une fois à l’intérieur, tu laisses ta mère guider vos pas à tous les trois, jusqu’à une chambre où elle a pour habitude de s’occuper de certains patients à elle. L’homme est déposé sur le lit, assis, et tu te dépêches d’attraper une couverture bien chaude tandis que ta maman, elle, est déjà partie fouiner dans ses plantes pour confectionner une tisane bien chaude. Il fait bien chaud, dans la maison, alors, tu le laisses simplement se réchauffer dans la couverture, pendant que tu fouilles une armoire pour lui ramener des vêtements secs qui te semblent à sa taille. « Réchauffez-vous, quand vous vous en sentirez la force, je vous laisserai vous changer, vos vêtements trempés ne doivent pas aider … » En fait, il dégouline, tellement que tu finis par bouger à nouveau pour récupérer une serviette, et quand tu reviens, tu la lui poses sur la tête, sans pouvoir t’empêcher de venir te poster debout, juste devant lui pour frictionner doucement ses cheveux pour les sécher un peu.
    Karhlya Ainsley
    Gif : La vie, comme l'eau de mer, ne s'adoucit qu'en s'élevant vers le ciel. (Karhlya) C30a264c40a918271316572073e55f21Messages : 35Age : 30 ans.Situation : Célibataire.Métier/Escouade : Soldat, Caporal, même.Zone libre : La vie, comme l'eau de mer, ne s'adoucit qu'en s'élevant vers le ciel. (Karhlya) 86e81c9734f71bdcf56908a47230dd0eMulticompte : Kelsier Hodgen.Points : 2477
    Les choses s’emmêlent, s’embrouillent dans ta tête, Laszlo. Si tu étais un peu plus conscient de ton état, tu comprendrais qu’il s’agit de la fièvre, mais pour le moment, tu n’as pas la force de prendre le recul nécessaire. Tu ne fais qu’attendre et subir… T’excuser aussi. Parce que tout cela est dans ton éducation, inscrit en toi à un tel point que ça en devient un automatisme. Tu t’excuses auprès de la fameuse Karhlya, puis auprès de sa mère qui apparaît et qui lui ressemble drôlement. Tu luttes, tu voudrais même marcher par toi-même pour ne pas les déranger mais les deux femmes se chargent de toi avant que tu ne puisses le faire.

    On te tire à travers la cour de la maison, jusqu’à la bâtisse illuminée et chaleureuse. La première chose qui te percute, Laszlo, c’est cette bouffée d’air chaud qui manque même de te faire défaillir, puis l’odeur agréable de la nourriture et de la vie entre ces murs. Sans comprendre, tu traverses un couloir, puis on te faire entrer dans une pièce et on t’installe sur un lit avant que tu ne puisses faire la remarque que tu vas tremper le matelas. Une couverture s’enroule autour de toi. Des bruits se font entendre, et quand tu arrives à reprendre le dessus de ton mal, tu découvres que la jolie brune est penchée sur toi, pour te sécher les cheveux.

    « Je vais mouiller le lit. Tu lui fais remarquer, avant de bouger lentement. Ta main se lève, s’enroule autour de son poignet pour l’arrêter dans sa tâche. Je vais me changer maintenant. »

    Tu n’es pas spécialement pudique, ou plutôt tu ne l’es que devant le corps nu d’autres personnes. Poussant sur tes jambes, tu te remets debout en vacillant puis te stabilise d’une main sur un mur pour tenir. Tes yeux reviennent à la jeune femme que tu remercies d’une voix douce, fatiguée mais sincère, et tu viens juste lui tourner le dos en t’écartant un peu pour retirer tes vêtements gorgés d’eau et te sécher tant bien que mal avant d’enfiler un pantalon et une chemise sèche. Tes doigts tremblent tellement que tu ne parviens même pas à en fermer les boutons. En respirant de manière chaotique, tu reviens t’effondrer sur le lit.

    « Je suis désolé, je ne souhaitais m’imposer chez personne… Je partirai dès que la pluie se calmera, et je vous dédommagerai pour les vêtements. Tu passes une main sur ton visage, repoussant tes cheveux toujours humide en arrière avant de lever la main pour repousser la serviette qu’elle tient toujours vers elle. Vous devriez vous sécher aussi, Karhlya, vous allez attraper froid vous aussi. Tu secoues la tête, essayant de reprendre le dessus de tout cela et un murmure t’échappe. Quel enfer… »
    Laszlo Koenig
    Gif : La vie, comme l'eau de mer, ne s'adoucit qu'en s'élevant vers le ciel. (Karhlya) 9m4uMessages : 56Age : 37 ans.Situation : Célibataire depuis toujours.Métier/Escouade : Soldat dans les Forces ArméesZone libre : Cheval : Sterrennacht (La nuit Etoilée) est une jument pie bai. Elle a bon caractère.
    La vie, comme l'eau de mer, ne s'adoucit qu'en s'élevant vers le ciel. (Karhlya) 3sLA
    Multicompte : Léandre, Sasha, Cosmo, Laszlo, Alyth & Kanaan.Points : 2482
    Sam 19 Déc - 22:09.
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    La chaleur de la maison, son odeur si familière, tout ça te rassure, ça te donne immédiatement la force, le courage, et t’apportes ta dose de réconfort. Ici, tu te sens bien. Cette maison, elle sera ton ancre à tout jamais, parce que tu y as tous tes souvenirs les plus beaux, tous tes souvenirs les plus forts, aussi. Alors oui, ici, ma grande, tu te sens quasiment toute puissante, c’est comme si tu passais d’un terrain hostile, à la sécurité, c’est pratiquement le même genre d’effet que de passer la grande porte quand tu rentres de mission, en bien plus fort encore, plus intime, et plus personnel.

    Dans cette maison, tu as tes marques, si bien que tu n’as plus la moindre hésitation dans tes mots, ou tes gestes. Tandis que ta mère fait son travail, tu la laisses tranquille parce que, tu sais qu’elle sait ce qu’elle a à faire, tu ne restes pas dans ses pieds, tu t’occupes du reste, tout simplement. Et le reste, ça commence par un plaid bien chaud, installé sur les épaules de ce pauvre homme complètement frigorifié. Par cette serviette que tu viens frotter une bonne minute, contre ses cheveux, pour en ôter un peu d’humidité. Tu fais au mieux, pour lui offrir un semblant de bien être, et de confort, ta mère va s’occuper de la fièvre, tu te contentes donc de lui donner du réconfort, à ta manière, tout en conservant la distance raisonnable qu’il faut garder, quand on fait face à un inconnu en détresse.

    « Il sèchera. » Tu commences par rétorquer, à sa remarque. Honnêtement, mis à part lui, personne ne pense ici à ce matelas qui, oui, sera surement humide, mais qui sera séché en temps et en heure. Sauf que, tu vois, il bouge, il arrête ton mouvement pour te repousser légèrement, et puis, il se lève, et si dans un premier temps, tu le suis du regard, les sourcils froncés, tu détournes vivement la tête quand tu comprends qu’il est vraiment parti pour se changer, tout de suite, maintenant, et dans cette pièce où tu te trouves aussi. La serviette encore dans les mains, tu fixes la porte, de longues secondes, et c’est uniquement quand il revient s’asseoir, sur le bord du lit, à la même place que tout à l’heure, que tu reposes les yeux sur lui. Et une nouvelle fois, tu soupires, Karhlya …

    S’il s’excuse à nouveau, et semble même te pousser à t’occuper de toi-même – parce que, forcément, en lui donnant ta cape, tu t’es exposée à la pluie et à l’humidité – tu balayes cette idée en balançant la serviette sur le coin du lit. Sa chemise est restée ouverte. Il tremble toujours. Tu supposes rapidement, donc, qu’il n’a pas réussi à refermer le vêtement, de ce fait, tu viens cette fois te pencher un peu sur lui, et puis, un à un, tu te mets à faire les boutons. « Vous savez ce qui vous est arrivé ? » Tu demandes, finalement, désormais curieuse, et un peu plus dans ton rôle de soldat, finalement, que précédemment. « Comment avez-vous fini dans cette rue, et dans cet état ? » La chemise assez boutonnée, tu te redresses, tu poses tes mains sur tes hanches, tu recules d’un pas. « Vous avez parlé de votre sœur, vous ne vous souvenez toujours de rien d’autre ? »
    Karhlya Ainsley
    Gif : La vie, comme l'eau de mer, ne s'adoucit qu'en s'élevant vers le ciel. (Karhlya) C30a264c40a918271316572073e55f21Messages : 35Age : 30 ans.Situation : Célibataire.Métier/Escouade : Soldat, Caporal, même.Zone libre : La vie, comme l'eau de mer, ne s'adoucit qu'en s'élevant vers le ciel. (Karhlya) 86e81c9734f71bdcf56908a47230dd0eMulticompte : Kelsier Hodgen.Points : 2477
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